Le périmètre pouvant bénéficier du plan de soutien à l’agriculture méditerranéenne a été dévoilé le 24 juillet. Le département de la Drôme en fait partie.
Au lendemain d’une réunion sur le plan de soutien à l’agriculture méditerranéenne, la profession agricole semble avoir trouvé réponse à certaines de ses questions, a souligné Jérôme Despey, premier vice-président de la FNSEA, le 25 juillet. En matière de périmètre, ont été retenus les départements de la Provence-Alpes-Côte d’Azur (exception faite des Hautes-Alpes) et de l’Occitanie (exception faite de l’Ariège, de l’Aveyron, des Hautes-Pyrénées, du Lot et de la Lozère) ; auxquels s’ajoutent la Corse, la Drôme et le Lot-et-Garonne. Face à l’exclusion de certains départements, Jérôme Despey témoigne de son « insatisfaction » et demande davantage de souplesse. Aux yeux du vice-président de la FNSEA, il s’agit « de partir d’une démarche projets, plutôt que d’une démarche territoire ».
Des aires agricoles de résilience climatiques
Annoncé en avril par le Premier ministre, le plan agriculture climat Méditerranée est entré en phase de concertation mi-juillet avec l’ensemble des acteurs concernés. Afin d’accompagner les agriculteurs dans les territoires concernés par les effets du dérèglement du climat méditerranéen, le ministère de l’Agriculture a annoncé vouloir adopter une triple logique, à savoir : une logique territoriale, en ancrant la production dans un territoire, une logique de filière et de valorisation du produit, pour tirer le maximum de valeur ajoutée à la production, une logique de diversification et de changements de pratiques dans les systèmes de production agricole ». Pour ce faire, une première enveloppe de 50 M€ sur les crédits de la planification écologique sera déployée. Elle permettra de financer les fameux projets labellisés en « aires agricoles de résilience climatiques » (AARC). D’ici fin octobre, vingt projets devraient être labellisés et cinquante au début de l’année 2025.