Berg et Coiron /
Berg et Coiron : Bientôt 10 ans pour le service de remplacement et le groupement d’employeurs

EMPLOI / Créés il y a presque 10 ans, le groupement d’employeurs et le service de remplacement (SR) du Coiron au pays de Berg, dont les assemblées générales se sont tenues à Mirabel le 4 mars, offrent aujourd’hui un vrai service aux agriculteurs du territoire.

L'assemblée générale du service de remplacement du Coiron au pays de Berg
Une quinzaine de personnes étaient réunies pour l'assemblée générale du service de remplacement du Coiron au pays de Berg

C’est un anniversaire qu’ils ne manqueront pas de célébrer : le 10 avril prochain, les adhérents au groupement d’employeurs (GE) et du service de remplacement (SR) Coiron au pays de Berg fêteront leurs 10 ans d’existence. « Nous sommes le seul territoire en Ardèche à avoir mis en place à la fois notre GE et notre SR. Une formule que beaucoup nous envient », souligne Jean-François Laville, trésorier des associations. « En 10 ans, ces structures ont apporté un certain nombre de services aux exploitations », se félicite quant à lui le président Jean-François Crozier. Et de saluer l’adhésion en 2019 de trois nouveaux agriculteurs. « On compte aujourd’hui 17 adhérents au GE, 28 au SR ».

De nouveaux défis administratifs

L’année 2019 n’a pas été de tout repos pour les deux services, avec en tout 637 journées de travail ou remplacement, soit l’équivalent de 2 salariés équivalent temps plein (ETP). Une activité qui s’est accompagnée d’un lourd travail administratif, dont la secrétaire peut témoigner : « La gestion de deux entités distinctes qui emploient des salariés en commun n’est pas évidente. La mise en place du logiciel national Demeter nous oblige à une rigueur administrative accrue, tant sur les informations données que sur les délais de transmissions des informations au SR Ardèche. Les attestations de remplacement sont désormais mensuelles et non plus trimestrielles : les adhérents doivent donc être rigoureux dans le respect des délais. De même pour les congés et les périodes d’absence qu’il convient d’anticiper au maximum. » A cet effet, un agenda partagé en ligne a été mis en place pour permettre à chaque adhérent de connaître les disponibilités des salariés.

« L’objectif :  fidéliser nos salariés »

Côté viticulture, le groupement d’employeurs semble avoir trouvé son rythme de croisière avec un salarié en CDI partagé avec le SR, Mathieu Lucas, « qui donne entière satisfaction depuis presque 10 ans, insiste Jean-François Laville. Nous avons également deux saisonniers formés, autonomes et fidélisés depuis environ 4 ans. »

En revanche, côté élevage, 2019 a été plus mouvementée : « Après plusieurs départs de salariés que nous avions pourtant passé du temps à former, nous avons embauché en novembre Wilfried Martaresche, qui se montre attentif et investi dans son travail. Les premiers agriculteurs ayant eu recours à ses services en sont très contents. Pourvu que ça dure ! Et d’ajouter : L’objectif est de fidéliser un maximum nos salariés et de privilégier les contrats en CDI. »

M.C.

Les chiffres clés 2019

637 journées de travail au total

10 salariés sur la saison

317 journées de remplacement pour le SR dont 

            129 j. pour mandats professionnels / syndicaux

            22 j de congés paternité

            89 j de congés maternité

            12 j de formation

            17 j de découverte (JA, exploitations, salariés…)

            36 j de maladies / accident du travail

17,90 € / h de remplacement par le SR, soit 120 € pour une journée de 7 h

320 journées de travail pour le GE

14 € / h de travail par le GE, soit 98€ pour une journée de 7 h

Le président en appelle à la relève !

Il l'a dit /

Ce n’est pas la première fois qu’il en parle, mais Jean-François Crozier, président du SR et du GE Berg et Coiron, a renouvelé son appel : « Je ne briguerai pas d’autre mandat de président : j’en appelle donc à la relève ! Il est important pour notre métier de chacun s'engage a minima dans ces associations qui nous offrent de réels services. » Le message est passé.