NÉCROLOGIE
Jacques Deleuze nous a quittés

Magali Burgeat
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Jacques Deleuze nous a quittés
Jacques Deleuze.

Dimanche 8 avril matin, en pleine journée électorale, une crise cardiaque a terrassé Jacques Deleuze, 65 ans, chez lui à Beaulieu. Depuis 2021 à la retraite, Jacques Deleuze avait travaillé, d’abord avec ses parents et son frère Joël, puis avec son fils Guillaume. L’exploitation familiale produisait actuellement vignes (coopérateurs à la cave de la croisée de Jalès), melons et cassis. Ils avaient depuis longtemps aussi diversifié l’activité agricole avec le tourisme, avec le camping du Pont de Maisonneuve. Jacques, c’était également un professionnel engagé pour les autres, à travers son deuxième mandat d’administrateur à la MSA, membre du comité technique Safer, ancien élu à la Chambre d'agriculture de l'Ardèche. Social, solidaire et attentif à tous ceux qu’il croisait en somme. La profession et la rédaction de l’Avenir agricole présentent à sa famille et à ses proches leurs plus sincères condoléances.

Marc Thibon, un voisin et ami de toujours se souvient :

« Jacques est né le 27 juillet 1956, troisième d’une famille de quatre garçons. Très jeune, il travailla avec sa mère et son père sur l’exploitation. C’était déjà le roi du tracteur et il s’installa en 1977. D’abord avec une exploitation fruitière et viticole comme il y en avait beaucoup à l’époque, puis il créa avec ses parents le camping du Pont de Maisonneuve. Son jeune frère Joël le rejoindra sur l’exploitation qui deviendra le Gaec des Fangeas.

Après la crise fruitière, l’exploitation se spécialisera dans la viticulture et le tourisme où son fils, Guillaume, les rejoindra il y a une dizaine d’années. Il a pris sa retraite en 2021.

Jaques était administrateur à la MSA ces dernières années. Ce n’était pas un homme de grand discours mais plutôt un travailleur qui prenait chaque cas au sérieux sans rien lâcher. Infatigable, il avait toujours le souci d’aider les autres dans leurs difficultés, attaché à toutes les discussions et décisions qui pouvaient faire grandir notre métier, métier qu’il aimait profondément… »