SANTÉ
La MSA s’affiche en acteur des territoires

SANTÉ / La Caisse centrale de Mutualité sociale agricole (CCMSA) a détaillé le 5 octobre son contrat d’objectifs et de gestion pour 2025. Avec la volonté de s’ancrer dans les territoires, elle souhaite aussi accompagner les personnes vulnérables.

La MSA s’affiche en acteur des territoires

Lors d’une conférence de presse le 5 octobre, la CCMSA a confirmé le fil rouge de son Contrat d’objectifs et de gestion (COG) présenté à ses partenaires institutionnels que sont le ministère des Solidarités à travers la direction de la Sécurité sociale, le ministère de l’Économie et des Finances à travers la Direction générale des Finances publiques et naturellement le ministère de l’Agriculture. Contrairement aux précédents COG, « c’est nous-mêmes qui avons pris l’initiative de présenter, le 19 septembre, nos propres objectifs pour 2021-2025 », a indiqué Pascal Cormery, président de la CCMSA. Le prochain COG s’articulera autour de quatre axes, tous en lien avec l’ancrage territorial.

Tout d’abord celui des « services socles », c’est-à-dire des prestations aux assurés. « L’objectif est ici d’atteindre le meilleur service […] et de resserrer les résultats de l’ensemble des caisses locales de MSA pour avoir un service homogène », a expliqué François-Emmanuel Blanc, directeur général de la CCMSA. Deuxième axe : la MSA, qui est également une organisation professionnelle agricole au même titre que les Chambres d’agriculture par exemple, entend poursuivre son rôle de médiateur entre société française et monde agricole et rural.

Un acteur de la relance

Troisième axe : « Être partenaire des territoires est dans notre ADN et nous voulons rester un service de proximité à l’image des Maisons France Service », a précisé la MSA. « Enfin quatrième et dernier axe de notre stratégie : nous souhaitons réinvestir tous nos gains de productivité au sein des territoires ruraux et être l’un des acteurs de la relance », a ajouté François-Emmanuel Blanc.

L’autre grand chantier du régime de protection sociale agricole, en plus du mal-être des agriculteurs est celui de la dépendance, aussi appelé « cinquième risque », avec la maladie, les accidents du travail, la vieillesse et la famille. Avec notamment la volonté de « déployer des modes d’habitat inclusif au plus près des territoires » de vie, avec celle de « renforcer et moderniser le maintien à domicile » et de s’appuyer sur les collectivités locales, la CCMSA « veut prendre soin de nos aînés […] Nous serons au rendez-vous de cette réforme historique », ont indiqué ses dirigeants.