FERMIER D’OR
Le savoir-faire des agriculteurs transformateurs récompensé

Sophie Chatenet
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FERMIER D’OR / Malgré l’annulation du Sommet de l’élevage, le concours Fermier d’Or a été maintenu pour le plus grand bonheur des habitués et des novices de l’épreuve. Pas moins de 250 produits ont été évalués, la semaine dernière, par un jury venu d’horizons variés.

Le savoir-faire des agriculteurs transformateurs récompensé
Déguster n’est pas manger, c’est être à l’écoute attentive de ses sensations olfactives et gustatives. © SC

En cette année si particulière, où les consommateurs ont largement plébiscité les productions fermières, la chambre régionale d’agriculture d’Auvergne Rhône-Alpes a souhaité maintenir le concours Fermier d’Or. Organisé traditionnellement dans le cadre du Sommet de l’élevage qui en raison du Covid-19 est reporté en 2021, le concours met en avant les produits fermiers de la région. « C’est une occasion unique de recueillir l’avis des consommateurs et d’offrir une visibilité aux produits savamment confectionnés par ceux qui ont choisi la voie de la transformation », explique Gilbert Guignand, président de la chambre régionale d’agriculture.

Pour cette nouvelle édition, parrainée par la Banque populaire Auvergne Rhône-Alpes, 180 agriculteurs ont participé au concours, laissant à l’appréciation de la centaine de jurés quelque 250 produits. Charcuterie, fromages, yaourt, jus de fruits, miel, produits innovants… Trente-trois catégories étaient représentées.

Dans les rangs du jury, il y avait des fidèles comme Bernard et Agnès, mais aussi des petits nouveaux comme Samia et Marie-Laure. Tous reconnaissent que la dégustation invite à se reconnecter à ses sens et avouent être bluffés par le niveau qualitatif de certains produits. « On a parfois du mal à départager les meilleurs d’entre eux. C’est vraiment du haut de gamme avec des textures et des goûts très intéressants. » Gaëlle est productrice de fourme fermière de Rochefort-Montagne, dans le Puy-de-Dôme. Habituée du concours car elle y soumet chaque année son fromage, elle se prête également avec plaisir au jeu de la dégustation. Après les saucisses sèches et autres rillettes, pour elle, cette année, c’était jus de fruit et nectar. « Cela permet de découvrir les richesses de notre grande région, et la diversité des productions. En tant que producteurs, le concours permet de confronter nos savoir-faire entre collègues, de recueillir les avis positifs ou négatifs des consommateurs, et de fait nous fait progresser. » En 2020, une nouvelle catégorie a fait son entrée dans le palmarès : les conserves à base d’escargots.

Sophie Chatenet

Retrouvez l’intégralité du palmarès sur www.fermierdor.fr
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Pour la première fois cette année, la catégorie « produits innovants » comportait deux versions : salée et sucrée. © SC

NOTEZ-LE / Palmarès des Ardéchois

Miel de châtaignier : 2e prix pour La Ferme du Châtaignier (Lamastre).

Paté de campagne : 2e prix pour le Gaec de Bouquet (Lanarce).

Autres préparations pur porc : 1er prix pour la Ferme du Plateau des soies (Le Pouzin) ; 3e prix ex aequo pour la Ferme du Crouzet (Gourdon).

Conserve à base d'escargot : 2e prix ex aequo pour le Gaec Escargot des Restanques (Saint-Remèze).

Produits fermiers innovants salés : 2e prix pour le Gaec Moulin de Labrot (Saint-Étienne-de-Lugdarès).

Produits fermiers innovants sucrés : 2e prix pour la Ferme Bobon (Vion).

Fromage pur chèvre de plus de 100 g affiné de 15 à 21 jours : 1er prix pour la Ferme de Montmoulard (Coucouron).

Jus et nectars de fruits : 1er prix pour Entre Deux Champs (Eclassan) ; 3e prix pour François Chamoux (Vesseaux).

Soupe de légumes : 1er prix pour la Ferme du Châtaignier (Lamastre) ; 2e prix pour l'Earl Les Délices du Maraîcher (Peaugres).