CHAMBRE D’AGRICULTURE
Une offre de formation étendue à de nouvelles thématiques !

L’offre de formation de la Chambre d’agriculture de l’Ardèche pour le 1er semestre 2022 vient de paraître sur son site Internet !

Une offre de formation étendue à de nouvelles thématiques !
La greffe en fente sur porte-greffe fait partie des nouvelles thématiques de formation proposées par la Chambre.

Durant le 1er semestre de l’année 2022, de nouvelles thématiques sont proposées par la Chambre d’agriculture de l’Ardèche : se diversifier en trufficulture, se perfectionner sur les plantes bio-indicatrices, la greffe en fente sur porte-greffe, vendre en ligne, réaliser, monter et diffuser ses vidéos de promotion sur les réseaux sociaux, accéder à la certification environnementale en élevage... 

La Chambre s’adapte pour répondre aux besoins en formation de tous les publics ! Vous avez un projet en agriculture ? La formation Certifiante pour la Création Reprise d’une Entreprise Agricole (Certicrea) est éligible au Compte Personnel de Formation. Vous êtes un employeur agricole ? La Chambre d’agriculture propose des formations éligibles aux fonds d’Ocapiat pour les salariés, dont pour le 1er semestre 2022 :

  • Améliorer son irrigation en maraîchage – 1j - 25 janvier 2022.
  • Greffe en fente sur porte-greffe en place avec butte de terre – 1j – 12 avril 2022.
  • Introduction à la biodynamie en viticulture – 2j – 21 et 22 mars 2022.
  • Approche multi-critère de la lutte contre la Flavescence dorée – session à définir de mars à août.
  • Manager et gérer une équipe de saisonniers – 2j + 2h à distance – 28 février et 1er mars 2022.
  • Certiphyto exploitant primo-certificat - 2j - les 17 et 24 mars 2022 à Privas.

« C’est quoi l’offre régionale Ocapiat »

Le dispositif Ocapiat facilite l’accès des entreprises à une offre de formation large et diversifiée pour un développement rapide des compétences de leurs salariés.

100% des coûts pédagogiques et des frais de salaire à 12€/heure financés par Ocapiat pour les entreprises de moins de 50 salariés.

Pour inscrire un salarié à l’offre de la Chambre d’agriculture de l’Ardèche :

1. Se connecter à https://offredeformation.opcalim.org/

2. Rechercher une formation par organismes : CHAMBRE D'AGRICULTURE DE L'ARDECHE.

3. Toutes les formations sont ensuite affichées, il suffit de cliquer sur « Voir la session » et sur « Je m’inscris ».

4. Il faut ensuite se connecter avec les identifiants de son entreprise pour finaliser l’inscription de son salarié.

Retrouvez toutes les formations de la Chambre d’agriculture de l’Ardèche sur son site Internet : www.ardeche.chambre-agriculture.fr/formations
Contact : [email protected] ou 04 75 20 28 00.
POINT DE VUE / « La Chambre veille à s’adapter »
Marlène Merle.

POINT DE VUE / « La Chambre veille à s’adapter »

Marlène Merle, élue référente Formation à la Chambre d’agriculture de l’Ardèche

« Cette année, la Chambre d’agriculture est référencée sur plus de 10 formations au catalogue de l’offre Régionale Ocapiat (fonds de formation des salariés agricoles), pour un accès facilité. Pour les porteurs de projet, les règles de financement des formations ont changé depuis le 1er janvier 2022 et les formations pour la création reprise d’une entreprise agricole sont maintenant éligibles au Compte Personnel de Formation. La Chambre veille à s’adapter à ces changements : proposer une ou plusieurs formations adaptées à chacun, tout en mobilisant le financement adéquat.

Pour les groupes qui cherchent à se former, nous pouvons leur proposer des formations adaptées à leurs attentes en essayant de répondre à leurs préoccupations, comme nous l’avons fait sur la flavescence dorée, la certification Haute Valeur Environnementale avec les laiteries ou les coopératives viticoles… 

Nous développons aussi des formations mixtes digitales, qui mixent de la formation en salle ou sur le terrain avec des apports sur une plateforme à distance. Ces formations permettent d’aller plus loin dans les compétences acquises et de varier les modalités d’apprentissage tout en restant chez soi. Nous sommes à l’écoute aussi des attentes des agriculteurs en proposant de nouvelles thématiques de formation : production de houblon, truffe... »

Propos recueillis par A.L.

ZOOM / Témoignages d’anciens stagiaires
De gauche à droite : Geneviève et Noémie Haro (Gaec Lachamp), castanéicultrices et éleveuses ovin viande, installées sur une centaine d’hectares à Vesseaux.

ZOOM / Témoignages d’anciens stagiaires

Techniques de greffage du châtaignier et suivi de la greffe : « Ces formations donnent confiance »

Noémie Haro, castanéicultrice à Vesseaux :

« J’ai participé à une formation sur le greffage de châtaignier dans le but d’être autonome pour la greffe, que ce soit sur des souches ou des plants. Nous rencontrons des difficultés pour s’approvisionner en plants. Le greffage nous permet de maintenir nos variétés rustiques qui font des fruits de qualité et sont bien adaptées aux reliefs ardéchois et à son climat », indique Noémie Haro, castanéicultrice et éleveuse ovin viande, installée avec sa mère Geneviève au Gaec Lachamp à Vesseaux. « Nos châtaigniers sont âgés de 200 ans environ, les vergers doivent être renouvelés, mais le taux de réussite en greffe est très bas. Le châtaignier est un arbre sensible, qui s’est fragilisé avec le temps. Les greffons sont sensibles aux tempêtes, au gibier, aux champignons... Il est important de s’informer des nouvelles techniques si l’on souhaite produire des fruits de qualité qui se conservent bien. Ces formations donnent confiance. » La formation de la Chambre a permis de revoir les bases du porte-greffe, de la conservation du greffon et de la préparation du chantier de greffage (choix de l’emplacement, ensoleillement, vigueur et qualité des repousses), liage, mastic, techniques de désinfection... « La réussite du greffage ne tient pas qu’au geste technique qui doit être précis et minutieux. Jusqu’ici, on greffait « dans le flou », on ne faisait pas ça au bon moment, au bon endroit, comme il faut », explique-t-elle. « Le taux de réussite du greffage est assez faible donc il est intéressant de se former avec quelqu’un qui a de la technicité et de l’expérience. » Un an après cette session de formation organisée sur 3 jours, les greffes réalisées présentent un bel aspect « alors qu’il a gelé très fort et qu’il a beaucoup plu. Touchons du bois, il n’y a que de jolies pousses ! »

Prochaine session : 2,5 j en présentiel + 1.5 heures à distance 15 février, 26 avril et 21 juin 2022. Responsable de formation : Hélina Deplaude.

(Re)voir les bases de l'élevage de poules pondeuses fermières / bio : « Des astuces pour rendre son élevage plus productif »

Amandine Deves, éleveuse de poules pondeuses plein air, à Saint-Michel-de-Boulogne :

Installée depuis septembre 2020 en élevage de poules pondeuses plein air (La Ferme de Planty), Amandine Deves a suivi différentes formations de la Chambre d’agriculture de l’Ardèche entre fin 2020 et début 2021. Elles consistaient à apporter des éléments de connaissance sur ce type d’élevage, l’hygiène et la biosécurité. « Ces formations m’ont permis d’apprendre beaucoup de choses utiles de manière plus approfondie et d’obtenir des astuces pour rendre mon élevage plus productif : les meilleurs horaires pour nourrir les poules, le type d’éclairage mettre en place, la bonne disposition des pondoirs… », indique l’éleveuse. Ses poules pondaient à même le sol très souvent, les œufs étant sales, ils ne pouvaient être vendus. « Lors d’une de ces formations, j’ai pu bénéficier de conseils d’une vétérinaire pour refaire les plans du bâtiment et l’organisation du matériel, l’emplacement des pondoirs et l’éclairage notamment. Depuis, je ne retrouve plus d’œufs par terre ! »

Date de la prochaine session : 1j + temps à distance - 1er mars 2022. Responsable de formation Marie-Pierre Rancier.

Marc Cheyrezy, cultive en bio 3 700 oliviers de variétés principalement locales sur 17 hectares.

Se préparer à bien transmettre son exploitation : « J’avais des pistes mais pas de solutions précises »

Marc Cheyrezy, oléiculteur et moulinier (Le Verdalet) à Bessas :

Installé à Bessas sur 17 ha, Marc Cheyrezy cultive en bio 3 700 oliviers de variétés principalement locales et possède un moulin de transformation. Son épouse Florence a créé l’exploitation oléicole, en mettant en place les plantations en 1999 et en créant le moulin dix ans plus tard. Il la rejoint sur l’exploitation en 2014, deux ans avant qu’elle ne parte en retraite. Aujourd’hui âgé de 63 ans, il prépare à son tour son départ en retraite. « J’avais des pistes mais pas de solutions précises, ni de successeur clairement identifié ni vraiment l’envie de m’arrêter car cela fait peu de temps que je suis investi dans l’exploitation », indique Marc Cheyrezy. Il suit alors une formation de la Chambre d’agriculture début 2021 sur le thème de la transmission, animée par un conseiller Chambre ainsi que des conseillers MSA. « Être en contact avec d’autres personnes qui se trouvent dans la même situation, voir comment ils réagissent et s’organisent, m’a obligé à réfléchir à ma transmission. J’y ai obtenu aussi des informations générales et plus spécifiques, sur mes droits à la retraite, la possibilité de continuer à travailler en étant à la retraite, en matière de patrimoine. Par la suite, le formateur m’a proposé un rendez-vous individuel d’une demi-journée compris dans la formation qui m’a permis de vérifier mon calendrier prévisionnel et mettre le doigt sur pas mal de pièges à éviter. » Au départ, Marc Cheyrezy souhaitait trouver un repreneur avec qui mettre en œuvre une transmission sur 3 à 4 ans. « Je pensais que c’était une simple formalité, mais le formateur m’a fait prendre conscience des contraintes juridiques pouvant exister dans ma situation », constate-t-il. Une autre solution est envisagée : la création d’une société par actions simplifiée (SAS). « Mais c’est coûteux, compliqué et long à mettre en œuvre. » Finalement, l’une de ses filles Abélia, vétérinaire à Annonay, a accepté de reprendre une partie de son activité. « Je garderai de mon côté une parcelle de subsistance de 3,5 hectares soit 20% de l’exploitation actuelle. Cela m’engage aussi à travailler moins de 120 heures / an sur l’activité de transformation au moulin, ce qui représente une prestation saisonnière. C’est la solution la plus simple et la moins coûteuse par rapport à mes attentes », ajoute Marc Cheyrezy. 

Prochaine session : 2 jours - 9 et 31 mars 2022. Responsables de formation : Denis Jammes et Marie-Céline Herail.

Réussir la vente de ses produits en ligne : « Apporter une fluidité et une facilité d’achat »

Jérôme Coste, maraîcher et castanéiculteur à Asperjoc :

Installé en maraîchage et castanéiculture à Asperjoc depuis 2011 (Les Châtaigniers de Chanteloube), Jérôme Coste a créé un atelier de transformation en 2020 et vend ses produits sur les marchés, en épiceries et magasins bio. Il livre également des paniers à domicile et se sert des réseaux sociaux, notamment de Facebook, pour faire connaître ses produits. « J’ai des clients qui commencent à se fidéliser. D’autres sont présents seulement en période estivale et me demandent s’ils peuvent commander mes produits à distance, ce que je fais en leur envoyant leurs commandes par la Poste. » Il envisage de créer un site Internet vitrine et e-commerce pour développer davantage ses ventes. « Quelque chose de plus transparent que ce que je peux faire avec les réseaux sociaux, pour faire connaître mes produits, fidéliser ma clientèle et en toucher d’autres, améliorer les ventes, faciliter les commandes… Le e-commerce n’est pas trop notre cœur de métier, mais ça le devient de plus en plus car c’est un bon moyen de mieux valoriser nos produits, créer des connexions avec les clients, du lien. » Pour peaufiner son projet, Jérôme Coste a suivi une formation à la Chambre d’agriculture sur la vente de produits en ligne. « Cela m’a permis de comprendre qu’il faut vraiment aller à l’essentiel pour faire des ventes en e-commerce, apporter une fluidité et une facilité d’achat pour trouver les produits, les commander et les payer », constate-t-il. « J’ai pris conscience de la différence entre un site vitrine et un site e-commerce, les types d’hébergement web, des outils pour les mettre en place, les erreurs à éviter, etc. » Pour l’heure, Jérôme Coste n’a pas encore lancé son site : « J’espère pouvoir le faire en 2022. Il y a de nombreuses choses à préparer d’ici là. »

Prochaine session : 1 jour – 21 mars 2022. Responsable de formation : Sophie Trintignac-Baujeu.

Propos recueillis par A.L.