CULTURE
Cinq livres à glisser sous le sapin !

Notre sélections de livres sur le monde agricole à (s')offrir pour Noël.

« Sur les traces de la Résistance » en Ardèche

« Sur les traces de la Résistance » en Ardèche

Le 27 mai 1943, le Conseil national de la résistance (CNR) tenait sa première réunion sous l’égide de Jean Moulin, dans une France encore occupée par les Allemands... Cet événement fondateur marquait un premier pas vers la libération du territoire.  Près d’un an plus tard, le 15 mars 1944, le CNR adoptait à l'unanimité son programme politique pour la France libérée, joliment intitulé « Les Jours Heureux ». Création de la Sécurité sociale pour tous, nationalisation des entreprises stratégiques, temps de travail limité à 40 heures, statut des fonctionnaires… Les fondations du « modèle social français » étaient posées.

80 ans plus tard, ce texte historique sert toujours de référence dans le monde entier. Mais il subit aussi bien des assauts et des menaces. À l’occasion des 80 ans du CNR, l’association nationale des anciens combattants de la Résistance (Anacr) de l’Ardèche édite « Sur les traces de la Résistance », un ouvrage qui retrace les grands moments de la Résistance dans le département. Il rend hommage aux batailles, aux sabotages, aux martyrs, aux héros et héroïnes de la Résistance. « Ce livre est le fruit d’un gros travail, pour lequel nous avons sollicité toutes les communes du territoire », indique Alain Théoule, responsable du comité local du souvenir français. Cet ancien agriculteur rappelle : « Le monde paysan a joué un rôle très important durant la Résistance, que nous retrouvons aussi dans cet ouvrage. Les agriculteurs, souvent au péril de leur vie, sont nombreux à s’être battus contre l’occupation allemande et le nazisme. Nous avons le devoir de préserver et de continuer le travail nous ont légué les générations précédentes. »

Pour commander l’ouvrage « Sur les traces de la Résistance » : www.anacr-ardeche.fr ou par chèque (20 € + 9 € de frais de port) à l'ordre de l'Anacr 07, à l'adresse : La Vanaude, 227 rte des marronniers, 07690 Vanosc.

« Mukai », un éleveur laitier héros de manga

« Mukai », un éleveur laitier héros de manga

Voilà qui devrait ravir les fans du genre, jeunes et moins jeunes. Mukai, c’est le nom de ce manga inédit et de son protagoniste, un jeune adolescent à la vie ordinaire qui bascule du jour au lendemain dans une aventure surréaliste.

Alors qu’il mène une vie paisible à la campagne, où il travaille aux côtés de son petit frère Tomu et de leur grand-père Fumiko au sein de la ferme laitière familiale, il se voit confronté à un démon venu des enfers pour envahir la planète Terre. Ce qu’il pensait n’être qu’un mauvais rêve prend en réalité des allures de cauchemar…

Ce manga a été créé à l’initiative d’Interfel, l’Interprofession laitière, afin de promouvoir la filière et ses produits. Avec la ferme laitière comme décor, il aborde avec justesse la vie de l’éleveur, ses pratiques et son savoir-faire, illustrés tout au long de cette fiction de manière pédagogique et ludique, pour susciter en filigrane l’intérêt des jeunes. la France est en effet le deuxième plus gros pays consommateur de mangas au monde derrière le Japon.

« Qui veut la peau des vaches ? » réhabilite l’élevage

« Qui veut la peau des vaches ? » réhabilite l’élevage

Les vaches ont mauvaise réputation : elles éructent du méthane, leurs viande et lait seraient mauvais pour la santé, elles ne sont plus rentables après quelques années… 

Et si le problème venait plutôt des élevages intensifs ? 

En laissant les vaches au pré et en diminuant leur production, l’essentiel des problèmes est réglé. En effet, dans ces conditions, elles éructent moins de méthane, elles contribuent à séquestrer du CO2 dans les sols, elles entretiennent les paysages, elles participent au développement de la biodiversité, et leurs lait et viande sont de meilleure qualité. 

Claude Aubert, pionnier de la bio, signe cette brillante réhabilitation, étayée par des études récentes. Des témoignages d’éleveurs complètent l’ouvrage pour prouver que l’élevage extensif est possible et rentable ! 

 

La BD « Œnologix », un voyage dans les vignobles français

La BD « Œnologix », un voyage dans les vignobles français

C’est un petit voyage pédagogique et humoristique dans les vignobles français… Le pitch : Lucien vient d’être engagé comme directeur artistique chez Bakanale, agence de communication spécialisée dans le vin… un domaine auquel il ne connaît pas grand-chose ! Heureusement, ses collègues Charlotte et Jean vont se charger de son apprentissage.

Au gré des projets, des visites de clients et des événements qui rythment l’année viticole, nos trois héros parcourent les vignobles de France en échangeant sur toutes les grandes questions de l’œnologie : élaboration, dégustation, conservation, choix du vin, etc.

« Pourquoi y a-t-il des bulles dans le champagne ? Qu’est-ce que le vin bio ? Comment déchiffrer une étiquette ? Comment accorder vins et plats ? Quelle est la différence entre un cépage, une appellation et un type de vin ? » Les questions de Lucien fusent, et celui-ci annote scrupuleusement toutes ses trouvailles dans son carnet de croquis qui ne le quitte jamais…

Les cerisiers fleuriront toujours, un roman sur la transmission

Les cerisiers fleuriront toujours, un roman sur la transmission

Écrit par Jean-Marc Rivollier, un ancien producteur de lait de la région lyonnaise, ce roman aborde la transmission d’exploitation. Le narrateur et son épouse ont toujours travaillé à la ferme. À l’heure de la retraite, beaucoup de questions se bousculent : comment s’apprêter à quitter cette ferme où l’on a travaillé toute une vie ? Quel avenir pour l’exploitation ? Le narrateur veut à tout prix que ses enfants reprennent l’exploitation, débouchant sur des conflits au sein de la famille. Les difficultés financières rencontrées par la ferme n’arrangent pas les choses. « Il y a quarante ans, l’évolution du machinisme a isolé les paysans dans leurs fermes. Les investissements afin de financer cette évolution censée apporter un confort de travail ont pesé lourd, altérant quelquefois ma passion pour ce si beau métier. Nous entrons dans une période très incertaine, où l’ordre du monde pourrait changer. Il serait temps que l’opinion publique prenne conscience de la primordialité des paysans dans nos sociétés. Ces paysans qui nourrissent les populations… », indique l’auteur.