STOCKAGE DE L'EAU
Le Département veut nettoyer le barrage des Collanges

En visite sur le barrage des Collanges, fin décembre, le président du Département a affiché sa volonté de nettoyer le barrage des Collanges de ses sédiments, qui entravent aujourd'hui sa capacité de stockage. Le but : regagner 20 à 30 % de capacité de stockage de l'eau, afin d'avoir davantage d'eau disponible pour les différents usagers, dont les agriculteurs.

Le Département veut nettoyer le barrage des Collanges

Le président du Département Olivier Amrane s’est rendu cette semaine au barrage des Collanges (Saint-Michel d’Aurance), au côté de Jacques Chabal, maire du Cheylard, de Dominique Bresso, maire de Belsentes et d’André Moins, agriculteur et président de l'association des irrigants de l'Eyrieux. Construit en 1981, ce barrage est sous-exploité depuis plusieurs années en raison d’un défaut d’entretien qui a laissé s’agréger un important volume de sédiments (sables et graviers). Conséquence : sa capacité de stockage diminue au fil du temps et si rien n’est fait, elle deviendra nulle. Le barrage a pourtant été conçu pour contenir jusqu’à 3 millions de m³ d’eau. Faute d’évacuation des limons, sa capacité est limitée à 1,6 million de m³, dont seulement 900 000 m³ sont actuellement exploitables pour l’irrigation.

Cette réserve constitue pourtant une ressource essentielle pour le bassin de vie du Cheylard, et plus encore depuis les épisodes de sécheresse à répétition. Olivier Amrane a affirmé : « Pour améliorer la capacité du barrage, nous envisageons l’ouverture de la vanne de fond avant. Nous maintiendrons ce barrage et mieux encore, nous allons tout faire pour essayer d’augmenter sa capacité, de 20 à 30 %. Cela sera possible si nous parvenons à évacuer progressivement les sédiments d’année en année. Nous avons vécu une sécheresse sans précédent sur notre département, nous devons anticiper et prévoir pour l’avenir afin de préserver notre agriculture. La volonté que je porte, avec mon équipe, est de maintenir les stockages d’eau existants sur le territoire avant d’en créer de nouveaux. C’est une mesure de bon sens. »

M.C.