COMMUNICATION
La 3e édition du concours vidéo du Criel AMC est lancée

Alison Pelotier
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Pour la troisième année consécutive, le Criel Alpes Massif central (interprofession laitière) propose aux éleveurs laitiers de participer à un concours vidéo dans le but de promouvoir leur métier. Pour cette nouvelle édition lancée le 1er juin, les producteurs intéressés devront mettre en avant les paysages qui façonnent leur quotidien. Infos pratiques et témoignages d’anciens participants et gagnants. 

La 3e édition du concours vidéo du Criel AMC est lancée

« Eleveur laitier, je voyage au travers des paysages qui m’entourent. » L’intitulé de la troisième édition du concours vidéo du Criel Alpes Massif central (interprofession laitière) invite les éleveurs laitiers à faire découvrir l’environnement dans lequel ils vivent et travaillent. « C’est une belle opportunité pour eux car ils sont en moyenne cinq heures par jour dans la nature, dans leur bureau à ciel ouvert. Nous souhaitons surtout montrer leur impact en tant qu’éleveurs laitiers sur les paysages qui les entourent », explique Christine Rousset, chargée de communication de l’interprofession. 

Des vidéos très simples

D’un point de vue pratique, des vidéos très simples d’1 minute ou 2 maximum sont attendues, inutile de réaliser des montages de plusieurs prises de vue. Le participant doit être visible et audible, décrire ou montrer les paysages qu’il entretient dans la pratique de son métier. Une observation, une situation ou un geste suffisent. « L’éleveur laitier nous fait découvrir ses terres, les petits coins qu’il affectionne en nous montrant au moins une vache, un veau ou une génisse qui pâture dans les prés… »

Objectif final : réutiliser les vidéos gagnantes pour la communication sur les réseaux sociaux de l’interprofession lait, pour montrer au grand public les différentes composantes du métier et tout particulièrement son impact sur les paysages. « C’est en partageant un moment fort de leur quotidien qu’on les incite à communiquer de manière positive. Les éleveurs ont encore du mal à le faire, ils sont réticents par peur de ne pas avoir le bon discours mais on leur demande vraiment quelque chose de très simple. On attend de voir de jolis paysages, qu’ils nous disent pourquoi ils sont fiers de nous les présenter. Il faut aussi que ce soit naturel, que les participants s’approprient les vidéos avec les messages qu’ils ont envie de faire passer », précise-t-elle. 

Des messages à faire passer

L’année dernière, un podium exclusivement féminin a permis de mettre en avant une autre facette de cette profession : sa féminisation. Mélanie Jourda, conjointe d’éleveur au Gaec de la Petite Croix à Saint-Maurice-de-Lignon (Haute-Loire) a remporté le premier prix. « Je souhaitais présenter notre ferme mais surtout montrer qu’il n’y a pas que des hommes en agriculture. Nous avions présenté Libellule, notre vache égérie, nos veaux et deux de nos génisses. Je garde un très beau souvenir de ce petit tournage, une après-midi de fou-rires sur la ferme », se souvient-t-elle. Il se pourrait bien que cette année, elle remette le couvert en faisant découvrir, « pourquoi pas, le décor et les couleurs qui changent avec la pousse du maïs dans les champs ».

De son côté, Bertrand Palais, éleveur laitier à l’Earl de Charbonnières à Cottance (Loire) avait remporté la 2e place du concours en 2018. Pour cette nouvelle édition, il pourrait bien faire profiter les internautes de son magnifique panorama. « Je suis entouré des monts du Forez, d’un côté, des monts du Lyonnais, de l’autre, avec au loin une très belle vue sur le massif du Pilat. Ça me donne des idées ! D’ailleurs, j’en ai déjà parlé à ma compagne. Ça m’intéresserait bien d’y participer une nouvelle fois car je suis dans la communication positive », témoigne l’éleveur.

Quant aux messages à faire passer, les deux anciens participants sont sur la même longueur d’onde. « Si j’avais un message à faire passer cette année, ce serait d’avoir plus de bienveillance et de tolérance envers les agriculteurs. Ils sont là pour nourrir la population et façonner les paysages », estime Mélanie Jourda. Et Bertrand Palais d’ajouter : « Les paysages que nous allons vous monter, c’est nous qui les cultivons. Quoi qu’on en dise, ces paysages existent en grande partie parce qu’on est là pour les entretenir. La réalité est là… »

Alison Pelotier

En savoir plus : Inscription avant le 31 octobre 2021 avec envoi des vidéos par courriel à [email protected] 
Drone, tablette numérique, caméra sport et 20 perches à selfies à gagner. 
Toutes les informations à retrouver sur www.crielamc.fr