PORTRAIT
Qui est Thierry Devimeux, le nouveau préfet ?

Mylène Coste
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PORTRAIT / Thierry Devimeux, nouveau préfet de l’Ardèche, a pris ses fonctions le lundi 25 janvier. Outre ses expériences diverses dans le corps préfectoral, il a commencé sa carrière dans le développement agricole et rural.

Qui est Thierry Devimeux, le nouveau préfet ?
Thierry Devimeux est diplômé de l'école des ingénieurs des techniques agricoles de Dijon.

Thierry Devimeux, 60 ans, arrive de Saint-Pierre-et-Miquelon où il occupait le poste de préfet depuis trois ans. « Un territoire subartique, balayé par les vents, et qui a de commun avec l’Ardèche le caractère affirmé de sa population, fière de son territoire », souligne-t-il.

Originaire de Voiron, Thierry Devimeux a fait ses classes sur les bancs du lycée du Valentin à Bourg-lès-Valence avant de poursuivre ses études à Lyon. Ingénieur agronome mais aussi ingénieur des ponts et chaussées, il a travaillé durant 15 ans dans le développement agricole et rural. D’abord enseignant agricole, il a travaillé auprès de la filière élevage. Il a également été consultant pour une entreprise agroalimentaire à l’échelle européenne et voyagé en Roumanie, Bulgarie ou encore Slovaquie.

Au fil de ces expériences, il a acquis une grande connaissance des institutions européennes et a été conseiller auprès du Premier ministre slovaque lors de l’intégration du pays dans l’Union européenne. Son expérience dans le corps préfectoral est marquée par une forte mobilité, de la Guyane à Strasbourg en passant par la Haute-Marne, la Réunion ou encore Valencienne.

« Une grande appétence pour le développement agricole et rural »

Le nouveau préfet a détaillé sa feuille de route, dominée par la gestion de la crise sanitaire. Y figurent également le plan de relance de l’économie, le développement agricole et touristique, la reconstruction du Teil ou encore l’épineux dossier de la téléphonie et de la fibre.

« Je ne connais pas encore l’Ardèche, mais j’aborde ce territoire avec une grande curiosité », affiche Thierry Devimeux. Il a par ailleurs vécu 7 ans en Haute-Loire et été sous-préfet de Lozère. « J’ai une grande appétence pour le développement agricole et rural, et je suis impatient de découvrir toute la diversité de l’agriculture ardéchoise, de visiter des fermes et de rencontrer des agriculteurs », a-t-il signalé.

M.C.