ENQUETE
Quels types de haies réduisent la dérive ?

Suite à la parution de l’arrêté de décembre 2019 relatif aux  mesures de protection des personnes lors de l’utilisation de produits phytopharmaceutiques à proximité des habitations, le ministère de l’Agriculture a demandé aux Instituts techniques, à l’Inrae et à l’Anses de faire le point sur l’ensemble des moyens limitant les transferts de produits (dérive sédimentaire, aérienne et volatilisation) et d’identifier les pistes de réflexion et les lacunes sur le sujet. 

Quels types de haies réduisent la dérive ?

Cette première analyse a permis de construire un projet de recherche baptisé Capriv, mobilisant les filières de l’arboriculture, de la viticulture et des grandes cultures, avec un important partenariat public-privé. Ce projet débuté en octobre 2020 est mené pendant 27 mois. Il recherche des moyens de réduction des transferts et les évaluera aussi bien sous l’angle de leur aptitude à réduire la dérive que sous l’angle de leur efficacité biologique. Une partie du projet sera consacrée à l’étude de solutions techniques permettant de réduire la dérive (matériel, buses, réglages, etc.) et aux méthodes pour leur évaluation. Une action est également spécialement dédiée à l’étude des barrières physiques naturelles de type haies comme moyen supplémentaire de réduction de la dérive. C’est dans le cadre de cette action qu’une enquête est ouverte aux agriculteurs par la FNSEA. Elle vise à caractériser la structure et la composition des haies existantes au sein des exploitations agricoles françaises. Ces données permettront ensuite d’identifier un ou plusieurs types de haies récurrents qui feront ensuite l'objet d'une modélisation et d'essais en conditions contrôlées afin d’évaluer leur intérêt en termes de réduction de l’exposition en proximité de parcelles traitées.

Plus d’infos en cliquant ici ou auprès de la FDSEA : [email protected]