EXTENSION DE LA ZONE DE MONTAGNE /
7 communes ardéchoises reclassées en zone de montagne

Saint-Jean-de- Muzols, Tournon-sur-Rhône, Mauves, Glun, Chateaubourg, Cornas et Saint-Péray ont fait l'objet d'un reclassement partiel en zone de montagne, par arrêté ministériel le 26 mars.

7 communes ardéchoises reclassées en zone de montagne

La révision de la carte des zones défavorisées entrée en vigueur le 1er avril 2019 pour la campagne PAC 2019 avait conduit au retrait de 19 communes (ou parties de communes) ardéchoises. Sous l’impulsion de la profession agricole (et en particulier le syndicalisme FDSEA – JA et la Chambre d’agriculture) de concert avec la Direction départementale des Territoires, une expertise scientifique de l’Institut national de recherche en sciences et technologies pour l’environnement et l’agriculture (IRSTEA) avait été menée. L’étude de l’IRSTEA était menée d’abord sur les communes de Rochemaure et Meysse qui avaient fait l’objet d’un reclassement partiel en zone de montagne dès le 14 mai 2019. Cette décision prenait effet pour les éleveurs pour la PAC 2019.

Grâce à la poursuite du travail mené auprès du ministère (et notamment le passage du ministre Didier Guillaume en avril 2019), l’expertise de l’IRSTEA s’est poursuivie sur 7 nouvelles communes du Nord Ardèche de la vallée du Rhône : Saint-Jean-de-Muzols, Tournon-sur-Rhône, Mauves, Glun, Chateaubourg, Cornas et Saint-Péray. Le 26 mars 2020 par arrêté ministériel, ces 7 communes ont fait l’objet d’un reclassement partiel en zone de montagne ! Cette décision intervient à la veille de l’ouverture de la campagne de télédéclaration des surfaces qui débute le 1er avril. Elle permettra aux surfaces des parties de communes concernées de redevenir éligibles à l’indemnité compensatoire des handicaps naturels (ICHN) dès la campagne 2020 ! Pour Grégory Beau, installé en Gaec sur les hauteurs de Tournon-sur-Rhône : « C’est un vrai soulagement et une belle victoire syndicale ! Ainsi la réalité de nos terri- toires difficiles est enfin reconnue. Des territoires qui ne sont que le prolongement des communes voisines, elles sont en zone de montagne depuis longtemps. Cette décision permettra peut-être de remettre en valeur de nouvelles surfaces délaissées et peut- être même d’installer de nouveaux agriculteurs ! ».