Gestion intégrée du parasitisme gastro-intestinal caprin
CAPRIN / Si la mise à l’herbe s’est faite dans de bonnes conditions, la priorité est de profiter de sa valeur. Sans pour autant oublier la gestion du parasitisme !

Si la mise à l’herbe s’est faite dans de bonnes conditions, la priorité est de profiter de sa valeur. Sans pour autant oublier la gestion du parasitisme ! Si le troupeau a été traité à la rentrée en bâtiment, et qu’aucune analyse coproscopique pour vérifier l’efficacité du traitement a été faite, il est maintenant utile d’avoir une vue sur la charge parasitaire. La réduction du nombre d’œufs excrétés doit être supérieur à 90 %. Au contraire, ou si les parcelles ont été sur-utilisées en pâturage les années précédentes, il ne faut pas attendre l’apparition de signes cliniques pour réagir (diarrhées, baisse de production, poils piqués, amaigrissement). En pleine pâture, un traitement sélectif est à envisager au seuil de 600 œufs / gramme (OPG) de SGI (fortes laitières et primipares). Mais le mot d’ordre étant de limiter les traitements et alterner les familles de molécules, ce seuil est à comparer à l’historique des analyses et des traitements sur son troupeau. Néanmoins, au-delà de 1 000 OPG de SGI, le statut parasitaire n’a généralement pas été vérifié en début de saison ; si pas d’utilisation d...
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