HÉLICICULTURE
Auvergne-Rhône-Alpes attire les héliciculteurs

Un récent rapport du ministère de l’Agriculture fait un état des lieux de la production, de la commercialisation et des organisations professionnelles d’héliciculteurs désireuses de retrouver une visibilité nationale.

Auvergne-Rhône-Alpes attire les héliciculteurs

Les éleveurs d'escargots (héliciculteurs) seraient environ trois cents en France, même si leur effectif fait l'objet de discussions, d'après un récent rapport du CGAAER (ministère de l'Agriculture). Ils sont essentiellement installés dans cinq régions françaises. Contre toute attente, la région la plus importante en termes d'effectifs n'est pas la Bourgogne - la France n'élève d'ailleurs pas d'escargot de Bourgogne. C'est Auvergne-Rhône-Alpes qui domine, avec 56 élevages. En Bourgogne-Franche-Comté, on en dénombre 36. Les héliciculteurs élèvent majoritairement des escargots « gros-gris », quelques-uns des « petits-gris », certains les deux espèces. Le rapport met en évidence deux circuits bien distincts. D’une part, celui des industriels de la conservation qui, à base d’escargots importés, mettent selon les années sur le marché des GMS et de la restauration entre 10 400 t et 14 300 tonnes d’équivalent escargots vivants. D’autre part, celui des héliciculteurs qui élèvent des escargots, les transforment et mettent 1 000 tonnes sur le marché en circuit court. Selon le rapport ministériel, « un potentiel de développement existe pour une production d’escargots nés, élevés et transformés en France. À condition d’être bien maîtrisée, cette activité constituerait une piste de diversification pour des éleveurs d’autres filières. »

C.D et Agrapresse