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TRAITE

Concilier productivité et confort de traite en système roto

SYSTEME / Traire jusqu’à 120 vaches en une heure avec une salle de traite rotative s’avère avantageux avec de grands troupeaux, mais impose une certaine cadence, du stress et une charge mentale à ne pas négliger lorsque le trayeur est seul. Pour pallier ces contraintes, l’automatisation de certaines tâches et l’optimisation de l’ergonomie des équipements deviennent indispensables.

Par Victor Garnier
Concilier productivité et confort de traite en système roto
L’entreprise SAC a reçu un Innov’Space 2020 avec ses bras Balance Arm, qui allègent le faisceau de 500 grammes en soutenant les tuyaux à lait et de pulsation. Crédit : SAC

Face à la nouvelle génération d’éleveurs exigeant matin et soir un temps de traite minimum, le tout dans de bonnes conditions, l’automatisation de certaines tâches est proposée par les constructeurs, diminuant ainsi la pénibilité des gestes répétitifs, vecteurs de troubles musculo-squelettiques bien connus des trayeurs. Outre le fait d’équiper son roto de griffes à trempage et désinfection automatique ou de bras facilitant la pose de celles-ci par exemple, l’ensemble de la profession s’accorde sur certains équipements de base à prévoir lors de l’installation du roto : un plancher mobile, afin d’adapter la hauteur en fonction de la taille du trayeur, un bon éclairage du poste de traite, des portes de tri complétées de différents box et des griffes légères. Bien sûr, en fonction des tâches à effectuer, l’éleveur devra veiller à adapter la vitesse de rotation du roto, qui est un des principaux facteurs influençant le confort de traite.

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