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EAU

Le casse-tête de l’irrigation collective

Les réseaux collectifs sont des outils de plus en plus complexes à gérer pour les irrigants. La hausse prochaine du prix de l’énergie n’arrange rien.

Le casse-tête de l’irrigation collective

Les cerises des terrasses d’Empurany, le maïs de la plaine de Toulaud, les pêches du bassin annonéen ou encore les raisins des collines de Lussas… Toutes ces cultures ont été implantées grâce à l’irrigation, à partir des années 70. En 2022, tous s’accordent à le dire, l’arrosage n’est plus une option. Particulièrement dans les vergers. « Ici on ne peut pas s’en passer », témoigne Marc Duclaux, président de l’Asa de Vert qui gère un barrage de 380 000 m3 en Nord-Ardèche. Comme la majorité des irrigants à Vernosc-lès-Annonay et Talencieux, il est arboriculteur. Cette année, sans l’eau du lac, il n’aurait jamais pu amener ses fruits à maturation. Mais désormais, les arboriculteurs ne sont plus les seuls à dépendre de l’eau. En année sèche, les éleveurs en ont aussi besoin pour constituer leur stock de fourrage et les maraîchers, de plus en plus nombreux à s’installer, toquen...

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