Abattoir autogéré : l'idée peine à mobiliser
La semaine dernière, des éleveurs de la région privadoise se sont réunis pour étudier la possibilité de créer un nouvel abattoir sur le territoire. Si le contexte semble favorable, les bras, eux, manquent encore.

Un abattoir verra-t-il le jour en centre Ardèche ? Après l’abandon d’un projet intercommunal par la Communauté d'agglomération Privas centre Ardèche (Capca), puis la fermeture de l’abattoir municipal de Privas en janvier dernier, la question revient sur le devant de la scène. La semaine dernière, quatre éleveurs se sont rencontrés pour prendre le problème à bras-le-corps. Leur volonté : créer leur propre abattoir multi-espèce. Sur le modèle de l’atelier de transformation végétale de Nozières ou encore de l’abattoir de Die, l’idée serait de travailler sur une gestion collective. Un travail de titan « À Nozières, il leur a fallu, au total, 1300 heures de travail pour monter le projet, illustre Laurent Cointe. Si on veut le faire, il faut être nombreux ! » Cet éleveur ovin à Saint-Lager-Bressac fait partie des quatre personnes qui défendent cette idée ambitieuse. Pour donner le top départ du projet, ce colle...
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