BASSIN LOIRE-BRETAGNE
Quatre appels à projets pour accélérer la transition écologique

L’agence de l’eau Loire-Bretagne lance quatre nouveaux appels à projets pour mobiliser les acteurs et faciliter la résilience des territoires face au dérèglement climatique.

Quatre appels à projets pour accélérer la transition écologique
L’agence de l’eau Loire-Bretagne mobilise 40 millions d’euros pour lutter contre les fuites dans le réseau d’eau potable. ©pxhere

Depuis le 1er avril et jusqu’au 31 décembre, l’agence de l’eau Loire-Bretagne a lancé quatre appels à projet. Objectif : faciliter la résilience des territoires face au dérèglement.

Le premier d’entre eux vise à renaturer les villes et villages et ralentir le cycle de l'eau. Dans ce cadre, l’agence mobilise 20 millions d’euros pour démultiplier les projets de gestion de l’eau favorables à la renaturation des espaces urbanisés et à la valorisation des milieux aquatiques dans les agglomérations et cœurs de villages du bassin Loire-Bretagne. Le taux d’aide de 70 % est augmenté à 80 % en zone de revitalisation rurale pour les études, les travaux pour désimperméabiliser, végétaliser, renaturer des cours d’eau urbains, sensibiliser les usagers.

La reconquête de la biodiversité menacée par le changement climatique est le but poursuivi par l’agence dans son deuxième appel à projet. Ainsi, elle mobilise quatre millions d’euros supplémentaires pour maintenir ou améliorer le fonctionnement des milieux humides et aquatiques pour favoriser la présence des espèces protégées ; mobiliser les collectivités pour renforcer la résilience des territoires via la restauration des milieux humides et aquatiques et accompagner les entreprises vers des pratiques favorables à la biodiversité. Le taux d’aide s’élève à 70 %. Cet appel à projets vient en complément de celui sur la « Biodiversité marine » qui s’est achevé le 1er avril et qui était doté de 2 millions d’euros.

Lutte contre les fuites

Dans le cadre de son troisième appel à projets, l’agence de l’eau mobilise 30 millions d’euros pour accélérer les investissements des collectivités et des acteurs économiques non agricoles, pour réduire leurs consommations et être moins dépendants de l’eau. Le taux d’aide de 70 % est là encore augmenté à 80 % dans les zones de répartition des eaux pour les études, équipements, travaux d’économies d’eau (changement de process industriel, recyclage, utilisation des eaux de pluie...). Enfin, pour son quatrième appel à projets, l’agence de l’eau mobilise 40 millions d’euros, pour accélérer les investissements des collectivités et de leurs services publics pour remplacer les conduites d’eau potable fuyardes dans les territoires sur lesquels il est le plus urgent d’agir pour réduire les prélèvements. Le taux d’aide varie de 20 à 50 % pour financer les travaux, les études et la communication sous réserve d’une étude permettant d’améliorer la connaissance du patrimoine de réseaux d’eau. La priorité est donnée aux territoires situés en zone de répartition des eaux (ZRE), sur lesquels il est le plus urgent d’agir pour réduire les prélèvements et retrouver un équilibre entre la ressource disponible, les besoins pour les usages et ceux nécessaires au bon fonctionnement des milieux aquatiques. Cet appel à projets devrait permettre de financer le renouvellement de 500 kilomètres de conduites d’eau potable fuyardes et de réduire de 2 millions m3 les fuites d’eau.

Sur communiqué