Suite aux attaques sur troupeaux de ces derniers mois, et à l'heure des fêtes de fin d'année, le préfet de l'Ardèche reste mobilisé contre la prédation.
Depuis le début de l’année, 29 constats ont été réalisés dont 18 dans lesquels la responsabilité du loup n'a pas été écartée. Face à une telle situation, la préfecture de l'Ardèche s'engage à ce que « tous les éleveurs victimes des attaques (soient) indemnisés.»
Sur les communes listées par arrêté (carte en annexe), « les exploitants agricoles peuvent bénéficier d'aide pour mettre en place des mesures de protection des troupeaux contre les grands prédateurs. Sur les communes non listées, la DDT peut mettre des filets de protection à disposition des éleveurs en cas d'attaque au titre des mesures d'urgence. » Les communes concernées sont ajustées chaque année en fonction des territoires fréquentés par le loup.
La préfecture assure également : « L'administration déploie des pièges photographiques sur les territoires de présence du loup. La
période hivernale qui arrive va être propice en cas de neige pour rechercher et collecter des indices génétiques. Ces éléments sont utiles pour améliorer la compréhension des comportements du prédateur afin d'optimiser la prévention des prédations. »
Les louvetiers mobilisés
La préfecture insiste : « Un éleveur ayant subi une attaque ou exerçant son activité dans un secteur où des attaques ont été
constatées peut bénéficier d'une autorisation de tir de défense simple. Actuellement 5 éleveurs bénéficient d'une telle autorisation. Les 14 éleveurs qui bénéficiaient de l'autorisation jusqu'au 30 novembre 2022 ont été informés de la possibilité de solliciter le renouvellement de leur autorisation. »
Parallèlement, le préfet de l’Ardèche a autorisé les louvetiers à mettre en place des actions de tirs. Ils seront en appui des éleveurs dans les secteurs de Berzeme, Freyssenet, Saint-Martin-sur-Lavezon et Saint Pierre la Roche si les éleveurs ont mis en oeuvre les moyens de protection.(chiens, filets électriques, ou
gardiennage).
