MACHINISME
Sélection de nouveautés en alimentation et paillage

Par la rédaction Réussir Machinisme
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MACHINISME / La rédaction Réussir Machinisme présente sa sélection de nouveautés en alimentation et paillage.

Sélection de nouveautés en alimentation et paillage
Crédit : Emily

EMILY / Une centrale hydraulique polyvalente sur pailleuse traînée

Installée à l’avant des pailleuses traînées Emily Vulcano, la centrale hydraulique Agility s’attelle au relevage (catégorie 1 ou 2) du tracteur. Pouvant être qualifiée de « relais » entre le tracteur et l’outil, elle supprime le risque de frottement entre le cardan et les roues ou les bras de relevage. Même en braquant à 82°, le cardan reste aligné au tracteur. Ainsi, les angles de bâtiments sont paillés lors des demi-tours et la conduite devient plus souple. Cette solution permet de valoriser un tracteur de faible puissance ou ancien, dont le circuit hydraulique offre un faible débit, avec la pailleuse ou un autre outil compatible. Elle facilite également l’accrochage/décrochage lorsqu’un même tracteur est utilisé pour pailler et charger. La pailleuse reste aussi utilisable sans la centrale pour des tracteurs disposant d’un bon débit hydraulique.
Débit et pression hydrauliques : 47 l/min à 180 bars

Crédit : Emily

EMILY / Des outils repousse-fourrage sur godet ou fourche

Développé pour repousser tous types de rations et pour s’adapter à tous les godets (godet à vis, à grappin…) et aux pneus de 28 à 38 pouces, le Roto’net d’Emily est doté d’un socle à fixation par vis et de deux supports d’attelage, le tout fixé sur un moyeu sans graissage. Un levier à contrepoids, situé dans le passage de la lame du godet, bloque la rotation de l’ensemble lors de l’attelage. Celui-ci est poussé après l’engagement du godet vers le système d’accroche et débloque la rotation du pneu. Lors de la repousse et pour éviter les déviations de l’ensemble, une cornière d’angle maintient l’outil. Cette configuration peut être placée à droite ou à gauche et se verrouille par une chaîne. Ce repousse-fourrage se décline en version Pick & go pour l’attelage sur doigts de fourche. Celle-ci est pourvue d’un fourreau de 60 mm de diamètre et d’une béquille de dépose. Le constructeur complète son offre par une lame inclinée à 60° Repouss’net à atteler sur godet. Adaptée pour repousser les refus, celle-ci s’équipe d’une bande réversible en armurite de 25 mm d’épaisseur.

Crédit : Euromark

EUROMARK / Des remorques distributrices de 14 à 16 m3

Première gamme de remorques distributrices à être déployées par Euromark, les deux modèles RD-HD d’une capacité de 14 et 16 m3 permettent de distribuer des balles rondes ou carrées de foin, d’enrubannage et également de l’ensilage. Ces machines sont dotées de deux démêleurs qui peuvent être équipés du système Powerdrive (breveté par Euromark) offrant un entraînement par courroie. Un tapis de distribution latéral s’inclinant à gauche et à droite est proposé en option, ainsi qu’un système de pesée programmable à quatre pesons, compatible avec les logiciels de rations DTM et Farm chef. Euromark prévoit d’élargir la gamme vers le haut avec quatre modèles à trois démêleurs (18, 20, 22 et 24 m3) équipés d’un double essieu.

Crédit : Faresin

FARESIN / Renfort inox sur les bols mélangeurs

Afin de contrecarrer les problèmes de corrosion liée à la ration complète mélangée compacte (compact feeding), Faresin propose, sur ses mélangeuses traînées PF1, PF2 Plus, PF3 Plus et automotrices PF1 et PF2, une option baptisée Long Life. Celle-ci consiste à utiliser des couteaux de 6 mm d’épaisseur en inox 304, ainsi qu’en une bande de renfort de 1,5 mm d’épaisseur et 50 cm de haut à la base de la cuve.

Crédit : Jeulin

JEULIN / Les mélangeuses Energy 4P pour les bâtiments exigus

Avec sa mélangeuse à deux vis verticales Energy 4P, Jeulin enrichit son offre avec cinq modèles compacts de 14 à 22 m3 facilitant l’accès aux bâtiments exigus. Offrant des hauteurs de 2,53 à 3,34 m et des largeurs de 2,49 à 2,58 m, ces machines intègrent un châssis indépendant et un système de pesée à 4 pesons, gage de précision. Le recroisement des deux vis assure un mélange et une vidange du bol plus rapides, selon le constructeur.

Crédit : Jeulin

JEULIN / La pailleuse distributrice Eole limite son poids

La gamme de pailleuses distributrices Jeulin s’enrichit du modèle Eole, proposé en attelage porté ou semi-porté. Offrant un volume de caisse de 2,7 m3, cette machine s’illustre par son poids de 1 310 kg, compatible avec un tracteur de puissance moyenne équipé d’un chargeur. Dotée d’un entraînement hydraulique de son démêleur, elle reçoit une porte actionnée par deux vérins hydrauliques. Sa caisse intégrant des flancs hauts et renforcés peut accueillir au maximum une balle ronde de 2 m de diamètre ou une balle cubique de 2,70 m de long. Elle permet par ailleurs de transporter deux balles rondes de 1,20 m de diamètre. Sa turbine assure un paillage à droite jusqu’à 18 m.

Crédit : Kubota

KUBOTA / La pailleuse BC 2300 projette à 20 mètres

La pailleuse BC 2300 de Kubota a été conçue de façon à absorber la paille efficacement. L’intérieur de la caisse lisse et sans courbe, d’une capacité de 3 m3, facilite l’acheminement régulier de la paille jusqu’au démêleur, lui-même entraîné par quatre courroies trapézoïdales. De plus petit diamètre pour traiter de grands volumes, ce dernier est équipé de couteaux plus agressifs. La taille de la turbine et de ses pales a été augmentée pour envoyer vers la goulotte un plus gros volume de matière à une vitesse élevée. La goulotte pivotante, plus large, projette la paille jusqu’à 20 m, selon les bâtiments. Outre le boîtier en cabine, il est possible, lors du chargement, de piloter le convoyeur et la porte en étant à côté de la machine, grâce à une commande déportée.

Crédit : Kuhn

KUHN / Une mélangeuse automotrice autonome

En assurant la fonction de chargement en plus de la pesée, du mélange, de la distribution et de la repousse des refus, l’automotrice Aura ne demande aucune infrastructure supplémentaire pour la « cuisine » et supprime l’astreinte nécessaire à l’approvisionnement de celle-ci, contrairement aux robots d’alimentation proposés jusqu’ici. L’automoteur intègre une fraise de 60 cm de large capable de désiler et de charger du foin, de la paille et de l’enrubanné. Associée au convoyeur, elle coulisse latéralement pour désiler sur toute la largeur de la machine sans déplacement devant le silo. À l’extérieur, elle utilise un dispositif RTK couplé à l’odométrie (capteurs d’angle et de rotation dans les roues), d’un Lidar pour se repérer dans les bâtiments et embarque des radars, des capteurs laser et ultrasons pour répondre aux normes de sécurité. Aura dispose d’un moteur diesel de 42 kW (57 ch) conforme à la norme Stage V, également disponible en version hybride. Dimensionnée pour alimenter jusqu’à 280 animaux, elle s’affiche à un tarif comparable à une mélangeuse automotrice, d’après le constructeur.
Volume : 3 m3
Dimensions (h/l/L) : 2,50/1,90/6,90 m

Crédit : Lely 

LELY / Le robot Vector mélange plus vite la ration

Afin de réduire le temps de mélange lors du chargement du bol de son robot d’alimentation Vector, Lely a opté pour un nouveau moteur électrique d’entraînement de la vis, offrant une vitesse de rotation plus élevée. Outre une plus grande rapidité pour mélanger la ration, Lely affiche une progression de la qualité de coupe et du mélange, notamment pour les fibres longues. En plus de la phase de mélange à poste fixe, l’accélération de la vis en fin de distribution assure une meilleure vidange du bol, gage de précision pour la ration suivante.

Crédit : Lely

LELY / L’affouragement en vert robotisé

Lely développe un robot, baptisé Exos, capable de récolter l’herbe et de la distribuer. Cet automate est animé électriquement et peut fonctionner 24/24 h supprimant l’astreinte liée à l’affouragement en vert. La distribution de l’herbe fraîche peut être fractionnée sur la journée pour une meilleure valorisation. La gestion de cet automate est couplée à celle du robot d’alimentation Vector, de manière à ajuster précisément l’équilibre de la ration. Se basant sur des tests dans des élevages pilotes, Lely estime que l’affouragement peut apporter une économie de 2 centimes par litre de lait. Comparé à un ensemble tracteur autochargeuse, l’Exos offre un poids inférieur, limitant le tassement et autorisant une large fenêtre d’utilisation du printemps à l’automne. L’engin utilise un GPS RTK pour se déplacer à l’extérieur et des capteurs optiques pour se repérer dans les bâtiments. Ce robot est capable de charger 700 à 1 000 kg d’herbe jusqu’à une distance de 1,5 km du bâtiment quand la configuration le permet (absence de route). L’Exos est pour l’instant à l’état de prototype sur des fermes aux Pays-Bas.

Crédit : Seko

SEKO / Une mélangeuse automotrice branchée

Conçue sur la base d’une automotrice à trois roues Samouraï 7 3W Self, la gamme de mélangeuses à vis horizontales Pony 3W ME Self s’en distingue par une animation électrique (22 kW) du système de mélange et de la roue motrice avant (entraînement des trois roues en option). Pas de batterie, une bobine de 30 m assure l’alimentation en électricité. Cette machine est affichée au tarif de 60 000 € un prix comparable à son équivalent thermique.
Capacité : 5, 7, 9 et 11 m3

Crédit : Trioliet

TRIOLIET / Un rotor convoyeur sur l’automotrice Triotrac M

Désileuse automotrice compacte à monovis verticale, la Triotrac M est taillée pour les bâtiments bas et exigus. Cette machine à pont avant moteur bénéficie de quatre roues directrices, ainsi que d’une cabine réglable en hauteur pour une meilleure visibilité. Le système de désilage à lame alternative cher à Trioliet, présente une largeur de travail de 1,85 m et une hauteur de reprise au silo de 4,5 m. La Triotrac M se distingue des autres modèles Trioliet par l’adoption d’un rotor d’alimentation à la place du large convoyeur à tapis pour transférer le fourrage vers le bol. Cette automotrice animée par un moteur de 175 ch placé à l’arrière loge une transmission à deux plages de vitesses : 0 à 20 km/h en mode travail et 0 à 40 km/h pour la route. 
Modèle : Triotrac M 1400 AL/1400 ZK
Capacité : 14 m3
Distribution : Tapis arrière transversal/trappes latérales
Longueur : 8,03/7,29 m
Largeur : 2,55/2,77 m
Hauteur : 2,80 m