Changement climatique : être acteur des évolutions pour ne pas les subir
Les acteurs de la filière ovine régionale se sont retrouvés, le 1er mars, sur l’exploitation de la famille Lassalas à Saint-Genès-Champanelle (Puy-de-Dôme) autour de cinq ateliers thématiques, dont l’un portait sur l’adaptation au changement climatique.

Le changement climatique, Camille Lassalas le mesure depuis plusieurs années déjà. Loin d’être une notion abstraite, d’un péril à venir, il s’immisce chaque année davantage, bousculant son système, mettant à mal ses certitudes, l’obligeant à réinterroger ses pratiques. « C’est un nouveau challenge à relever », confie, enthousiaste, l’éleveur installé en Gaec familial au pied du Puy-de-Dôme. Sur son exploitation où sont élevées 800 brebis de race rava, il expérimente, tâtonne, pour au final être acteur des évolutions et ne pas seulement les subir. Avec trois agnelages en deux ans, et une volonté d’autonomie fourragère affirmée, la conduite de l’élevage ne supporte aucune approximation. Et les résultats sont là : 1,14 de taux de mise bas¹, 1,66 de prolificité, une mortalité des agneaux d’à peine 4 %, un taux de renouvellement de 19 %, un taux de productivité par EMT de 1,76 en 2020 pou...
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