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Irrigation

Réserves d’eau : le rude travail d'explication

Si le travail d’explication et de quasi justification des filières agricoles et agroalimentaires en direction de l’administration et de la société civile est parfois délicat, il ressort parfois des signes encourageants dans les régions habituées à gérer le manque d’eau.

Réserves d’eau : le rude travail d'explication
« En Bretagne, nous sommes en capacité d'irriguer seulement 39 % des surfaces de légumes pour l'industrie, contre 80 % dans les Hauts de France et 100 % en Nouvelle-Aquitaine », a regretté Jean-Claude Orhan, président de l'organisation de prodcuteurs légumes à la coopérative bretonne Eureden. © iStock-Component2

« Le débat sur les utilisations de l’eau est irrationnel. Nous devons mener des démarches d’explication », a déclaré Dominique Chargé, président de La Coopération agricole, lors d’une rencontre sur le thème « Enjeux de l'eau dans les filières agricoles et agroalimentaires ». « Nous devons faire appel aux données rationnelles et à la science. Le changement climatique nous amène à changer notre approche de la gestion de l’eau. L’eau tombe de façon plus aléatoire. » Preuve en est : pour la dernière saison de recharche des nappes phréatiques (du 1er septembre au 31 mars), un déficit de 12 % par rapport à la normale est enregistré. La sécheresse 2022 a été selon Simon Mittleberger, de la direction de la climatologie à Météo-France : « La deuxième sécheresse la plus longue (dix mois) depuis 1959 ». La tempé...

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