Des euros et du temps de travail
Étudiant en thèse à Agroparistech, Jonathan Dubrulle a mené un diagnostic des fermes laitières du Vercors tenant compte de la variable temps de travail dans le revenu.

« Nous avons besoin de travailler sur la connaissance du terrain pour avoir une vision plus globale de ce que nous percevons en comptabilité. » Étudiant en thèse à Agroparistech et ex-apprenti de Cerfrance Isère, Jonathan Dubrulle a réalisé un diagnostic agraire du secteur des Quatre montagnes et du Vercors central. L’été dernier, le thésard a enquêté sur différents systèmes en production laitière, les a comparés et mis en perspective avec des productions maraîchères. « L’enjeu est celui de la transmission d’exploitation. Il ne faut pas oublier la variable temps de travail dans cette équation », souligne Romain Lecomte, responsable conseil à Cerfrance Isère. Car les exploitations qui dégagent le plus de revenus peuvent aussi présenter une certaine pénibilité au travail, quand d’autres, plus modestes affichent une meilleure rentabilité horaire. Question des astreintes en modèle laitier, du temps dédié...
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