Les OPA écrivent la future loi foncière
TERRITOIRES / L’Assemblée permanente des Chambres d’agriculture (Apca), la FNSEA, les Jeunes agriculteurs (JA) et la Fédération nationale des Safer (FNSafer) ont organisé le 7 octobre une journée nationale « Pour une politique de préservation et de régulation du foncier ». Une manière de faire pression sur le gouvernement pour obtenir une loi foncière avant 2022.

Le 7 octobre dernier, la FNSEA, les JA, l’Apca et la FNSafer ont mis un coup de pression sur le gouvernement pour qu’il tienne sa promesse de voter une loi foncière. Sébastien Windsor, président de l’Apca a bien résumé l’esprit des quatre organisations agricoles : « Nous voulons porter demain une vraie ambition sur le foncier. Pour moi le demain proche, c’est moins d’un an ». L’impatience gagne d’autant que trois lois (2014, 2016, 2017) ont déjà régulé les transferts fonciers pour lutter contre les concentrations excessives et les accaparements fonciers, « sans parvenir à endiguer les contournements », a souligné Emmanuel Hyest, président de la FNSafer. Surtout, les OPA sont lasses des promesses non tenues : celles du ministre de l’Agriculture, Stéphane Travert en 2017, de son successeur Didier Guillaume qui avait assuré en 2019 : « Sur le foncier, il y a une loi foncière qui va sortir ». Même le président de la R&ea...
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