La souveraineté protéique, une perspective à long terme
La table-ronde du 1er juin dernier au Salon de l’herbe a rappelé que la culture de l’herbe et des fourrages est une piste indispensable pour être moins dépendant en protéines végétales d’importation.

Vers une souveraineté protéique de la France : utopie ou réalité ? Le débat du 1er juin dernier au Salon de l’herbe et des fourrages interrogeait sur la faisabilité du plan protéines à court ou moyen terme. En introduction du débat, l’agroéconomiste Jean-Marie Séronie rappelle comment la géopolitique incite à se préoccuper de la souveraineté protéique. Des difficultés d’approvisionnements en tourteaux de tournesol sont ainsi actuellement liées à la guerre en Ukraine. La crise covid avait quant à elle montré notre sensibilité au marché et à la livraison du tourteau de soja sud-américain. « La France est souveraine à 50 % pour les matières riches en protéines, c’est-à-dire les graines avec plus de 15 % de protéines, détaille Laurent Rosso, directeur général de Terres Univia, l’interprofession des oléoprotéagineux. Grâce au colza et au biocarburant, on fait mieux que...
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