PROXIMITÉ / « La MSA offre des services de proximité à ses adhérents, mais aussi à tout le monde rural », a souligné Pascal Cormery, le président de la Caisse centrale. Une affirmation qui se vérifie dans les faits, sur le terrain.
La MSA agit au quotidien plus près des territoires. Et cela démarre dans les agences, avec un accueil humain et personnalisé de chacun des adhérents. Jérôme Delorme, chargé d’accueil, insiste : « Même au printemps, en pleine crise de la Covid-19 nous avons su nous adapter et proposer des services à distance, avec un service de rendez-vous téléphonique qui a été très apprécié. Face à ce deuxième confinement, la priorité reste aux rendez-vous téléphoniques mais nos accueils demeurent ouverts pour répondre efficacement à toutes les demandes. Il poursuit : Le passage au tout rendez-vous est gage de qualité, nous laissant le temps de préparer le dossier en amont et de bien évaluer chaque situation. Pour les adhérents, il permet de limiter les files d’attente et déplacements inutiles et d’accélérer le traitement des demandes. »
L’aide au répit pour éviter l’épuisement au travail
Au-delà de l’accueil en agence, la MSA est aussi présente de multiples façons sur le territoire. Le service d’aide au répit en est une illustration. « Nos services réalisent un travail remarquable sur le terrain pour repérer les agriculteurs en situation d’épuisement professionnel, souligne Véronique Barroyer, assistante sociale à la MSA. Dès lors, et si l’épuisement est avéré, un accompagnement personnalisé par un travailleur social est mis en place. Il formalise un projet de répit permettant à l’agriculteur de se ressourcer : séjour vacances, temps de loisir seul ou en famille, consultations (psychologue, ostéopathe, etc.) … Autant de possibilités qui sont en partie prises en charge par le MSA. Elle poursuit : Nous finançons également à 100 % le recours au service de remplacement pour dix jours (7 jours si c’est une deuxième demande). Le travailleur social maintient le lien avec l’agriculteur après la période de répit pour en évaluer le bénéfice. Elle insiste : Ce service permet de prévenir des situations préoccupantes. Il faut en parler autour de soi, le faire connaître ! »
Les Marpa, « une vraie réponse aux besoins de nos aînés
Si la MSA Ardèche Drôme Loire est au plus près des actifs, elle l’est aussi auprès des retraités de l’agriculture. Exemple : les Marpa1. « Elles constituent une vraie réponse aux besoins de nos aînés, qui ressentent des difficultés à vivre seuls mais qui pour autant n’ont pas nécessité à intégrer une structure médicalisée et souhaitent rester dans leur environnement », affirme Natacha Riou, chargée de projet en ingénierie sociale à MSA Services.
Elle ajoute : « Pour, moi, une Marpa a aussi toute sa place dans le maillage social et médico-social du territoire ». Une conviction partagée par Christophe Glanois, directeur de la Marpa de Rémuzat (Drôme) qui a ouvert il y a 7 ans déjà et accueille aujourd’hui 24 personnes âgées autonomes. « C’est un projet très précieux pour le territoire, car notre Marpa offre aussi des services bien au-delà des personnes qui y vivent. Elle réalise notamment les repas pour l’école primaire, et des élèves viennent chaque mois manger au sein de l’établissement. Des activités de prévention mais aussi des animations sont proposées et ouvertes à tous les villageois, bien qu’elles soient suspendues aujourd’hui avec le confinement. Notre Marpa génère 6 emplois directs mais aussi des emplois indirects (aides ménagères, prestataires…) et son installation a permis de consolider les services médicaux sur le territoire (pharmacie, professionnels de santé). »
Aujourd’hui 6 Marpa sont en fonctionnement à Saint-Félicien (Ardèche), Anneyron, Rémuzat, Luc-en Diois, Allex (Drôme), Saint-Romain-d’Urfé (Loire), et 5 sont en projet à Beaulieu (Ardèche), à Taulignan et Sainte-Eulalie-en-Royans (Drôme), à Saint-Romain-Lamotte et à Saint-Maurice-en-Gourgois dans la Loire.
M.C.
