LOUP / Dans un projet d’arrêté en consultation publique jusqu’au 13 septembre, le gouvernement prévoit de fixer à 19% le pourcentage maximal de loups pouvant être tués chaque année (+2% si ce seuil est atteint en cours d’année), contre 17% aujourd’hui (+2%).
Dans le nouveau cadre, à partir d’un seuil de 17%, seuls resteraient autorisés les tirs de défense, ainsi que les tirs de prélèvement dans les zones difficilement protégeables. Le plafond de prélèvement actuel est le fruit d’une expérimentation lancée en 2019 et reconduite en 2020, face à l’augmentation de la population lupine (580 individus au dernier comptage). L’arrêté en consultation (dit arrêté « plafond ») fait partie d’un « dispositif pérenne » établi « sur la base du bilan de cette expérimentation », peut-on lire sur le site du ministère de la Transition écologique consacré aux consultations publiques.
Un deuxième texte en consultation (dit arrêté « cadre ») fait évoluer les conditions d’autorisation des tirs, afin de « concentrer les moyens d’intervention sur les élevages ou territoires les plus touchés ». Il renforce l’encadrement des tirs de défense renforcée pour éviter les tirs doublés susceptibles de déstabiliser une meute. Il instaure aussi un seul type de prélèvement (contre deux auparavant), limité aux cas de « dommages exceptionnels », mais aux modalités élargies (autorisation valable 3 mois au lieu d’1, période de tir débutant le 1er juillet au lieu du 1er septembre).
