Édito
« Nous devons poursuivre notre combat syndical »

Roger Roure, président de la section départementale des anciens exploitants.

« Nous devons poursuivre notre combat syndical »
Roger Roure

Les retraités agricoles ne doivent pas vivre en dessous du seuil de pauvreté. Ce seuil n'est pas atteint, même avec une revalorisation des pensions fixées à 85 % du Smic net. Nous devons poursuivre notre combat syndical :

  • Faire progresser le montant des retraites agricoles actuelles. Le blocage des pensions pendant plusieurs années a été perçu comme une injustice.
  • Nous demandons la création du régime universel de retraites afin que le système de calcul des retraités soit plus équitable (et notamment concernant les 25 meilleures années).
  • Les aides familiaux et conjoints doivent connaître une revalorisation du montant de leur retraite concomitamment au dispositif des 85 %.
  • Nous continuons d’exiger le rétablissement de la demi-part fiscale supplémentaire pour les personnes seules, les veuves et les veufs et les invalides.
  • Nous exigeons le relèvement du seuil du barème pour le calcul de la CSGS et CRDS de 5 % par an pendant 5 ans.

Nous devrons être vigilant sur mise en place de la 5e branche de la sécurité sociale consacrée à l’autonomie et le rapport Vachey qui préconise l’équité dans l’accès aux aides à l’autonomie (aide aux personnes âgées, prestation de compensation de handicap, allocation aux adultes handicapés…).

Enfin, il est nécessaire de lutter contre l’abandon de nos zones rurales, contre la désertification grandissante (services publics, de santé, commerces…) et la difficulté d’accès à certains moyens de communication, qui sont aujourd’hui indispensables pour rompre l’isolement. 

Tous unis avec notre force syndicale, nous devons alerter les pouvoirs publics sur nos revendications bien légitimes pour cette génération de retraités qui a travaillé très jeune et très durement. 

Roger Roure, président de la section départementale des anciens exploitants (SDAE)