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FERTILISATION

Analyse du lisier et du digestat : quel capteur choisir ?

L’analyse des valeurs du lisier ou du digestat garantit une fertilisation précise des parcelles. Pour effectuer les mesures, deux technologies de capteurs se rencontrent sur le marché – proche infrarouge NIR et conductimètre - dont l’efficacité varie en fonction des effluents.

Analyse du lisier et du digestat : quel capteur choisir ?
D. Laisney
La présence sur la tonne à lisier d’un système d’analyse des valeurs fertilisantes du lisier ou du digestat permet de mieux valoriser les effluents d’élevage.

Le capteur proche infrarouge (NIR) est assez répandu dans les entreprises du territoire agricoles (ETA) et les Cuma, qui le valorisent à la fois sur l’ensileuse, la tonne à lisier et tout récemment la moissonneuse-batteuse. Son coût élevé, environ 15 000 € pour le capteur seul et de 30 000 à 40 000 € pour l’équipement complet d’une tonne à lisier, rend sa rentabilité complexe. Bon nombre d’ETA équipées peinent à justifier ce surcoût en l’absence de reconnaissance des données par l’administration, limitant ainsi la valorisation de la précision des doses épandues dans le plan d’épandage. Le capteur HarvestLab de John Deere, le plus répandu, mais aussi l’Evo NIR de l’équipementier italien Dinamica Generale (NIRXAct dans la gamme AgXTend, du groupe CNH) sont pourtant certifiés par l’organisme allemand DLG. Ces dispositifs mesurent en continu divers éléments du lisier (azote total, azote ammoniacal, phosphore, potassium, matière sèche&...

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