Année noire pour la perle bleue
Le gel d’avril a eu raison de la récolte des myrtilles sauvages dans les landes de pentes. Sur le plateau , toutefois, les producteurs ont eu davantage de chance.

« C’est la catastrophe, on ne peut pas le dire autrement », déplore Francis Giraud, producteur de myrtilles sauvages à Saint-Julien-du-Gua. Et pour cause : la récolte, cette année, est quasiment nulle. La faute au gel d’avril qui a endommagé les landes. « Sur les terrains les plus bas, les fleurs étaient déjà ouvertes, et on savait qu’on n’aurait pas de fruits. Mais plus haut, on pensait récolter quelque chose. En réalité, les bourgeons étaient déjà en sève, et n’ont pas résisté au gel. » Pour Francis Giraud, la récolte est anecdotique : « Même à plus 1100 m d’altitude, nous n’avons quasiment rien eu. Nous avons à peine ramassé 300 kg, contre 3 à 4 t pour une année normale. Et de relativiser : Quoi qu’il en soit, les rares clients que nous avons pu servir ont été très contents ! » Course contre la drozophila suzukii sur les hauteurs François Blache, p...
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