Avant-pays savoyard, nouveau front de prédation
Vendredi 5 septembre, Fabrice Pannekoucke, président de la Région Auvergne-Rhône-Alpes, est venu à Novalaise (Savoie) rencontrer les éleveurs locaux, durement frappés par la prédation. Jusqu’ici concentré en zone de montagne, le loup a franchi un nouveau cap : il s’installe aujourd’hui aux portes des zones urbaines.

Depuis quelques semaines, l’avant-pays savoyard est devenu un nouveau front de colonisation pour le loup, avec des attaques qui se multiplient et une pression qui ne cesse de croître. Marie-Lise Marchais, jeune éleveuse ovine installée à Novalaise (Savoie) depuis deux ans, a perdu une vingtaine de bêtes en quelques mois. Malgré la pose de filets de protection et même l’achat d’un patou, les attaques continuent, parfois à quelques mètres des habitations. Avec des pertes équivalentes à la moitié de sa production annuelle, elle dénonce un système à bout de souffle. « Je suis là pour nourrir les gens, pas le loup », a-t-elle affirmé devant Fabrice Pannekoucke, président de la Région Auvergne-Rhône-Alpes venu rencontrer ses éleveurs à bout de nerfs. Au-delà de la douleur morale et des nu...
La suite est réservée à nos abonnés.