Blés, orges : la quantité et la qualité ne paient pas
Sur les marchés mondiaux des céréales, l’opulence dessert les intérêts des agriculteurs français. Les productions mondiales de blé tendre et de maïs sont excédentaires.

Sur le marché européen, la parité de l’euro (1 $ = 1,17 €) amplifie les baisses des cours mondiaux en dollars. À Rouen, chaque tonne de blé est actuellement facturée moins de 160 € alors qu’elle a coûté en moyenne 230 € pour la produire. Or la qualité des blés est irréprochable. Le prix auquel est commercialisé le blé dur (260 €/t ; - 30 €/t depuis le début de l’été) est aussi très faible au regard de sa qualité : un poids spécifique moyen de 79,2 kg/hl, un taux de protéines de 13,8 %, de très bons indices de chute de Hagberg. Ces derniers jours à Bordeaux, le prix du maïs s’est certes redressé de quelques euros lorsque le service statistique du ministère de l’Agriculture a revu sa prévision du mois d’août dernier annonçant une production de 12,5 Mt de grains permise par des rendements de 85,5 q/ha, inférieurs de 13,5 % à l’été 2024. Dans l’e...
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