Comment s’adaptent les systèmes fourragers ?
Face aux évolutions du climat, les éleveurs doivent s’adapter et modifier leurs stratégies fourragères. En montagne, malgré les nombreuses difficultés liées aux aléas climatiques, la hausse des températures offre aussi de nouvelles opportunités.

Les agriculteurs sont en première ligne face aux évolutions du climat. Et la liste est longue : des hivers plus doux, des étés plus chauds et plus longs, des sécheresses récurrentes, mais aussi des « extrêmes climatiques » plus fréquents tels que les gels tardifs … Face à ces données nouvelles, certains éleveurs font évoluer les systèmes fourragers, en montagne notamment. Du maïs… à 1 000 mètres ! Installé à Devesset depuis 2011, à près de 1 050 m d’altitude, Marc-Antoine Roche ne compte pas se laisser doubler par les évolutions du climat… Bien au contraire ! Depuis plusieurs années déjà, cet éleveur de montbéliardes expérimente des stratégies d’adaptation, et notamment l’introduction du maïs. « Dès mon installation, j’avais pour ambition d’être le plus autonome possible en matière de fourrages. J’ai démarré la culture du maïs en 2014, avec 3 ha seul...
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