La gestion des adventices, enjeu majeur pour l’Iteipmai
Comment anticiper le retrait de substances actives dans la filière plantes à parfum, aromatiques et médicinales (PPAM), afin d’éviter les impasses pour les producteurs ? Quelles solutions mobiliser ? Dans le cadre du programme Parsada, l’institut technique pour le développement des plantes à parfum, aromatiques et médicinales
(Iteipmai) vise à répondre à ces questions à travers le projet Adhemar.

Annoncé en 2023 par le gouvernement, le plan d’action stratégique pour l’anticipation du potentiel retrait européen des substances actives et le développement de techniques alternatives pour la protection des cultures (Parsada) vise à développer un éventail de solutions techniques pouvant faire face aux éventuelles suppressions de substances actives au sein des différentes filières agricoles. L’Iteipmai, l’institut technique pour le développement des plantes à parfum, aromatiques et médicinales, qui dispose de deux stations expérimentales à Montboucher-sur-Jabron (Drôme) et à Chemillé-en-Anjou (Maine-et-Loire), s’est engagé dans ce dispositif à travers le projet intitulé : Anticiper la disparition d’herbicides en culture de plantes médicinales, aromatiques et à parfum (Adhemar), sur la période 2024-2029 et avec un budget de 4 millions d’euros (M€). « Dans notre filière, la gestion des adventices est le premier obstacle technique à la producti...
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