Restriction des mouvements de bovins : crainte sur les marchés
Le 17 octobre dernier, la ministre de l’Agriculture, Annie Genevard, a annoncé la mise en place de mesures renforcées concernant les mouvements de bovins, jusqu’au 5 novembre prochain, en raison de l’apparition de nouveaux foyers. De leur côté, les éleveurs pointent du doigt les cours des marchés, qui risquent de s’effondrer.
Plus aucun bovin à destination de l’élevage sur les marchés. Désormais, les seules sorties autorisées jusqu’au 5 novembre prochain, pour les animaux sont celles vers l’abattoir, ce qui signifie qu’ils doivent déjà être engraissés. Pour les éleveurs qui vendent habituellement leurs veaux dans les centres d’engraissement en Espagne ou en Italie, « c’est un coup de massue », confie Hervé Morfin, éleveur et président de la section bovins lait de la FDSEA de l’Ardèche. Plus aucun centre de rassemblement ne peut accueillir de veaux. « Les animaux restent à la ferme : c’est de la trésorerie en moins pour l’éleveur et du travail en plus, car il faut leur trouver de la place, les nourrir… », résume-t-il. En pleine période de vêlage, Hervé Morfin envoie habituellement une dizaine de veaux par mois dans les centres de rassemblement, avant qu’ils ne partent vers les centres d’engraissement en Italie. « Les veaux qui devaie...
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