Entre promesses, limites et stratégies hybrides
Le biocontrôle progresse en viticulture, mais son efficacité reste variable selon les maladies et les contextes. Les projets ‘Biovimed’ et ‘Zéro black-rot’ montrent que ces solutions doivent encore s’inscrire dans des stratégies hybrides et raisonnées.
Face à l’urgence environnementale et à la pression réglementaire sur les produits phytosanitaires, la viticulture cherche des alternatives. Les biosolutions, et plus particulièrement les produits de biocontrôle, ont le vent en poupe. Mais quelle est réellement leur efficacité ? Deux projets majeurs sont menés en région méditerranéenne pour tenter de trouver des réponses. Des biosolutions nombreuses En une décennie, l’offre de biocontrôle destinée à la viticulture s’est considérablement étoffée. On voit apparaître de plus en plus de produits à base de micro-organismes vivants, d’extraits végétaux ou encore de stimulateurs de défenses naturelles des plantes (SDN). Le principe est séduisant : celui de réduire, voire de remplacer, les intrants phytosanitaires classiques tout en maintenant un niveau de protection satisfaisant contre les maladies cryptogamiques majeures de la vigne. Mais dans les faits, l’efficacité de ces produits reste au coeur des int...
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