Estampille valorise les coproduits viticoles
À la faveur d’un arsenal législatif renforcé, avec l’entrée en vigueur notamment de la Loi Agec*, l’heure est à la sobriété, aux économies et si possible à la valorisation des coproduits. C’est le cas d’Estampille, une TPE ardéchoise.

Une très petite entreprise (TPE) ardéchoise, du nom d’Estampille, recycle en cosmétiques depuis quelques mois la quasi-totalité des coproduits viticoles qu’elle vient chercher chez des vignerons. « Il ne reste que quelques kilos de résidus », témoigne Éloïse Tournilhac, co-fondatrice d’Estampille. Les quantités de ces coproduits sont minimes : 1,2 tonne de lie de vin et 100 kg de marc de raisin par an, preuve que de faibles volumes de matières premières suffisent à fabriquer des produits à très forte valeur ajoutée. Il y a donc place pour de nombreuses valorisations de ce type. La cosmétique étant peu gourmande en matière première, « celle-ci est gratuite, contrairement aux pratiques qui ont lieu en méthanisation ». Bientôt la bière « La lie contient 0,1 % d’huile essentielle, ingrédient qui entre dans la composition d’un savon vendu à 12,90 €, ajoute Lydie Thomé, associée d'Éloïse...
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