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MÉTHANISATION

Difficile transition de la cogénération à l’injection

Depuis septembre, les unités de biogaz en cogénération peuvent se tourner plus facilement vers l’injection. Pour autant toutes ne seront pas éligibles. Les installations trop petites ou sur des réseaux déjà saturés ne pourront pas franchir le pas.

Par Marine Martin
Difficile transition de la cogénération à l’injection
©P_Montigny_Shutterstock
Un décret permet aux installations de méthanisation en co-génération de rompre leur contrat d’obligation d’achat pour se tourner vers l’injection, le gaz porté, le bioGNV ou la production de chaleur.

Depuis le 8 septembre, un décret permet aux installations de méthanisation en co-génération de rompre leur contrat d’obligation d’achat pour se tourner vers l’injection, le gaz porté, le bioGNV ou la production de chaleur. Lors du Sommet de l’élevage, le 8 octobre, une conférence a permis de dessiner les contours des unités de méthanisation qui pourraient profiter de cette disposition. Le premier critère est la puissance des unités en fonctionnement. « Sous les 250 kWe, la conversion va être compliquée », chiffre Thomas Filiatre chez Solagro. Or, selon les chiffres clés de la filière au 1er janvier 2025, publiée par l’Ademe, la puissance moyenne des 738 unités à la ferme de co-génération s’établit à 214 kWe. « Il y a une menace de disparition sur certaines exploitations, mais nous n’avons pas de visibilité sur le nombre », précise l’expert. Certaines conversions pourraient également être retoquées par GR...

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