Fer et manganèse, des carences qui gênent
En identifiant les éléments limitants et en les apportant au bon moment, les viticulteurs peuvent non seulement améliorer leur rendement, mais aussi renforcer la résilience de leur vignoble.
Les carences en fer et en manganèse ne sont pas nouvelles, mais elles s’intensifient. Sont-elles liées au changement climatique, aux pratiques culturales ou à la nature même des sols ? « C’est en grande partie un facteur pédologique », explique Chloé Bellissent, responsable des services et assistante technique au sein du négoce agricole PCEB. À Mazerolles-du-Razès (Aude), où elle suit un essai agronomique chez le viticulteur Gilles Monié, « les sols présentent des pH élevés qui bloquent l’assimilation du fer. Ensuite, certains couples porte-greffes et sols accentuent ce phénomène ». En d’autres termes, même si le fer est présent dans le sol, la vigne peine à l’absorber, surtout dans les contextes stressants : fortes chaleurs, sécheresse, faible activité racinaire… L’essai conduit teste un biostimulant nutritionnel élaboré par Frayssinet, qui prévoit deux applications av...
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