Grimpette sur les toitures ardéchoises d’antan
SAVOIR-FAIRE / La lauze et les genêts étaient utilisés autrefois pour couvrir les fermes ardéchoises et les édifices religieux. Ancien couvreur et piqueur de genêts, Léon Chareyre s’est passionné toute sa vie de ces savoir-faire devenus rares.

Traditionnellement utilisées pour couvrir les habitations des plus aisés et des édifices religieux, l’histoire de la lauze se concentre dans les régions volcaniques. Chaque volcan y offrait des qualités de pierres basaltiques spécifiques. En Ardèche, la lauze grise du Mont Gerbier de Jonc et la lauze bleue du Mont Signon (Haute-Loire) recouvrent encore les plus anciennes fermes et édifices religieux. « Fanatique de la pierre » installé à Sainte-Eulalie, Léon Chareyre pouvait passer des journées entières à les façonner et les poser sur les toits. Un matériau « inusable » « C’est un matériau inusable. C’est comme le temps, ça dure des siècles », indique cet ancien couvreur et piqueur de genêts âgé de 88 ans. « La lauze grise prend l’eau, s’enfarine et vieillit mal, alors que la lauze bleue est é...
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