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L’élevage d’angora, une filière qui recrute

CAPRIN / Encore marginal en France, l’élevage de chèvres de race angora, exclusivement consacré à la production de mohair, offre pourtant de belles opportunités avec une demande soutenue.

L’élevage d’angora, une filière qui recrute
Pascal Gouache, éleveur à Saint-Pierreville.
©Bérenger Morel.

Il y a longtemps déjà que Pascal Gouache a abandonné l’élevage de chèvres laitières pour se consacrer exclusivement à la production de mohair, une laine fabriquée à partir de la toison de l’angora. Installé à Saint-Pierreville depuis 1988, avec son épouse Isabelle, il élève aujourd’hui une centaine de chèvres de la race sur près de 100 ha de parcours, essentiellement en sous-bois. « C’est aujourd’hui notre unique activité, et nous en vivons bien ! » affirme-t-il. Président de la section chèvre angora au sein de Capgènes, il accueillait cette année sur son exploitation des éleveurs de la race venus des quatre coins de l’Hexagone à l’occasion de l’assemblée générale. Une conduite d’élevage bien spécifique La production de mohair requiert des conditions bien différentes de la production de lait. « Nous n’avons pas la contrainte de la...

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