L’irrigation à l’ozone pour sauver les cultures ?
David Galera était sûrement l’un des premiers en maraîcher français à se doter d’un système d’irrigation à l’ozone pour ses cultures. Sa motivation ? Se faire sa propre idée, après des problèmes de nématodes sur ses fraises. Depuis, il est largement convaincu et veut partager son expérience avec d’autres maraîchers.
C’est une technique encore peu développée en France, mais qui semble faire ses preuves. David Galera, maraîcher à l’Isle-sur-la-Sorgue (Vaucluse), utilise depuis maintenant six saisons un système d’irrigation à l’ozone. Sur son exploitation de trois hectares, où il cultive en production raisonnée tomates, concombres et fraises, il ne pourrait maintenant plus s’en passer. Un système confidentiel… L’agriculteur a d’abord entendu parler du procédé pour une utilisation de façon ponctuelle. « J’ai été démarché par une entreprise espagnole. C’était très cher, alors j’ai commencé à me renseigner de mon côté sur ce système. » Il découvre alors qu’aux Pays-Bas, en Belgique et en Espagne, l’utilisation de l’ozone est répandue, et pas uniquement pour des interventions de désinfection ponctuelle, mais aussi pour l’irrigation. « Mais c’est très fermé...
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