La filière en proie aux incertitudes
BOVIN VIANDE / Passée la panique des premières semaines, la consommation de viande bovine se redynamise petit à petit. Les marchés à l’export se maintiennent globalement.
La baisse des volumes d’abattage, durant les premières semaines du confinement, tend à se résorber pour les abattoirs de proximité. Mais l’activité reste en-deçà de la normale et les délais plus longs. « Nous accusions une baisse des volumes abattus de - 4 % en mars, environ - 9 % en avril : cela reste limité par rapport à ce qu’on aurait pu imaginer », confie le directeur de l’abattoir d’Aubenas. La situation semble cependant plus difficile pour les plus gros abattoirs : « L’entreprise Acardie Sud-Ouest (Rodez) avec laquelle je travaille a vu diminuer ses volumes d’abattage de 850 à 250 bêtes par semaine, explique Vincent Roure, maquignon à Saint-Agrève. Ils ne me prennent plus que 10 vaches / semaine contre 20 à 25 en temps normal. » Le steak haché
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