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Pépinières viticoles

La révision de l’arrêté flavescence met le feu aux poudres

La crise viticole percole jusqu’aux pépiniéristes. Plus de 10% du parc de vignes-mères de porte-greffes a été arraché cette année. Sans tomber dans le fatalisme, la profession doit revoir ses façons de faire, pour évoluer, aux côtés de la viticulture.

La révision de l’arrêté flavescence met le feu aux poudres
©ML
Durant l’année, la Fédération française de la pépinière viticole (FFPV) est allée chercher une prime à l’arrachage des vignes-mères de porte-greffes.

« La crise vitivinicole a des effets directs sur la pépinière viticole française », annonce d’entrée le président de la Fédération française de la pépinière viticole (FFPV), Christophe Raucaz. Depuis deux ans, les demandes de plantations sont en forte baisse, entraînant une répercussion sur les entreprises, leurs pratiques et leurs perspectives. La pression et les enjeux auxquels les pépiniéristes sont confrontés sont triples : climatique, économique, réglementaire. « Nous traversons une période de profondes incertitudes à tous niveaux », poursuit le président. Mais face aux difficultés, la fédération n’est pas restée les bras croisés, mais au contraire mobilisée et active. « 

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