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DNC

Le GDS veut transmettre la « bonne information »

La polarisation des positions, relayée dans le débat public et les récentes mobilisations agricoles contre l’abattage systématique des animaux d’un foyer atteint de la DNC, oblige les experts à remettre la science au cœur du sujet. Bien que l’Ardèche ne soit pas directement touchée par des foyers de dermatose nodulaire contagieuse (DNC), le GDS 07, accompagné des services de la DDETSPP1 et de deux vétérinaires, a organisé, mercredi 17 décembre, une réunion d’information dans les locaux de la chambre d’agriculture de Privas.

Par M.M.
Le GDS veut transmettre la « bonne information »
©AAA_MM
Une réunion d'information sur la DNC a été organisée par le GDS, accompagné des services de la DDPP, à destination des éleveurs ardéchois.

«Tant que la science ne prouvera pas le contraire, nous maintiendrons cette position : le triptyque suivant : abattage, vaccination, surveillance, reste fiable. Mais il est essentiel de respecter strictement les limitations de mouvements », martèle Mickaël Richard, président du GDS de l’Ardèche, devant une vingtaine d’agriculteurs. À l’heure où ces lignes sont écrites (22 décembre), sur l’ensemble du territoire français, on comptabilise 114 foyers, représentant un peu plus de 70 élevages. « Il faut se rendre compte que c’est environ 0.02 % du cheptel français », ajoute-t-il. Quant au taux de mortalité, il est estimé entre 5 et 10 %. Après un bref retour sur la maladie, ses symptômes et facteurs de transmission, la DDPP revient sur les derniers éléments en leur possession et notamment la décision du ministère, d’étendre la zone vaccinale, aux départements aux alentours des foyers afin de créer un cord...

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