Les ventes de BASF ralentissent en France

« Nous avons une baisse de nos marges opérationnelles. Beaucoup de défis se présentent face à nous : forte concurrence, instabilité géopolitique, volatilité des prix des cultures, notamment des céréales, engendrant des difficultés pour les agriculteurs, risques réglementaires, etc. » justifie le directeur général de la branche française, Jean-Jacques Pons. Afin de rebondir, la division agriculture de BASF mise sur l’innovation (le digital, les biosolutions, les nouveaux produits phytosanitaires etc.) et la transition écologique. « Nous espérons une croissance du chiffre d’affaires de BASF à hauteur de 10 à 15 % à horizon 2035 », précise-t-il. Cette croissance pourrait être, par exemple, portée par le développement de blé hybride, prévu pour la fin de la décade. À plus court terme, BASF espère obtenir, sinon une homologation, une dérogation pour son herbicide contre le vulpin et le ray-grass sur blé et orge, le Luximo...