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Restauration collective

Loi Égalim : entre ambitions nationales et réalités de terrain

Chaque jour, 7 millions de repas sont servis en France sur des lieux de travail ou dans des structures d’accueil du public. Qu’ils soient privés ou publics, 90 000 établissements de restauration collective maillent le territoire français. Depuis la promulgation de la loi Égalim et l’investissement de certaines collectivités locales pour la respecter, travailler en amont de cette chaîne alimentaire durable et qualitative constitue une véritable opportunité pour les acteurs de la filière agricole… À condition de ne pas mettre tous ses oeufs dans le même panier et de respecter les prix imposés par les producteurs.

Loi Égalim : entre ambitions nationales et réalités de terrain
©Shutterstock

Depuis 2014, la société coopérative D’Ardèche & De Saison, impulsée à l’origine par la chambre d’agriculture, n’a cessé de prendre de l’ampleur. Spécialisée dans la distribution de produits alimentaires de qualité issus de l’agriculture départementale, la structure compte désormais 270 clients actifs toute l’année. Une stratégie pensée dans le cadre de la loi Égalim (voir encadré) et minutieusement détaillée par Nicolas Sabot, responsable commerce et logistique de la société. « Lorsque l’on travaille avec la restauration collective scolaire, les collèges et lycées tournent environ 36 semaines par an. Nous avons donc intérêt à collaborer avec des hôpitaux et des maisons de retraite, qui servent des repas 365 jours par an, ainsi qu’avec des restaurants commerciaux, dont l’activité est plus forte en période estivale. » Dotée de 120 fournisseurs, composés à 95 % d’exploita...

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