« Nous voulons que chaque loup qui s’attaque à un troupeau soit prélevé »
LOUP / Audits auprès des élevages fortement prédatés, recommandation du préfet coordonnateur qui restreint les prélèvements de loups et chiens de protection : la profession reste vigilante alors que la pression de prédation ne faiblit pas. Le point avec Claude Font, secrétaire général adjoint de la FNO (éleveurs ovins), en charge du dossier loup.

Depuis le début de l’année, treize loups ont été prélevés en France1. L’an dernier, 98 individus avaient été détruits, atteignant pratiquement le plafond qui avait été fixé à 100 loups pour 2019. Sur le terrain, « la pression de prédation est toujours aussi insupportable pour les éleveurs et aussi forte dans les élevages », notamment dans les Alpes-Maritimes, en Isère et en Savoie, indique Claude Font, secrétaire général adjoint de la Fédération nationale ovine (FNO), en charge du dossier loup. Des audits sont actuellement menés par les services2 du préfet coordonnateur sur le loup et les activités d’élevage, auprès des cinquante éleveurs qui correspondent à 30 % de la prédation. Mais ces audits posent problème, indique Claude Font. « Nous étions plutôt d’accord » avec le principe d’analyser la...
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