« L'élevage ne doit pas pâtir de l'instabilité de la France »
À la veille de l'ouverture du Sommet de l'élevage, à Clermont-Ferrand, la FRSEA et JA Auvergne Rhône-Alpes, la Copamac Sidam et le Berceau des races à viande du grand Massif central pointent quatre sujets majeurs sur lesquels des réponses des pouvoirs publics sont attendues.

Qu'Annie Genevard soit toujours à la tête du ministère de l'Agriculture la semaine prochaine ou non, les responsables professionnels martèlent leur message : il leur faut des réponses et des prises de position fermes de la France sur des sujets aussi cruciaux que le Mercosur. « L'instabilité que traverse notre pays nous inquiète car la voix de la France porte moins à Bruxelles », souligne Christian Bajard, coordinateur du Berceau des races à viande du grand Massif central. Le « non au Mercosur » sera donc le fil rouge de l'édition 2025 du Sommet de l'élevage : « On est capable de produire de la viande chez nous, à condition de donner du revenu aux éleveurs, qu'ils puissent produire dans des conditions normales sans les confronter à une concurrence déloyale avec des traités de libre-échange dévastateurs comme celui du Mercosur. Une centaine de milliers de tonnes sont en jeu, contrairement à ce qu'a affirmé le président Macron, ce n'est pas du tout anodin sur le marché europ&e...
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