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Copa-Cogeca

« L'oléiculture ne sauvera pas la viticulture »

Élu président du groupe de travail ‘huile d'olive' du Copa-Cogeca, Olivier Nasles devient la voix des producteurs européens auprès des institutions communautaires.

« L'oléiculture ne sauvera pas la viticulture »
© MS
À la tête du groupe 'huile d'olive' du Copa-Cogeca, le Français Olivier Nasles veut porter une parole lucide et pragmatique, ancrée dans les réalités économiques du terrain.

Élu le 17 octobre à la présidence du groupe de travail 'huile d'olive' du Copa-Cogeca, Olivier Nasles prend la tête de l'organe européen, où se discutent les grandes orientations de la filière oléicole. L'ancien vice-président français du groupe, déjà fin connaisseur des rouages européens, aborde ce mandat avec pragmatisme et un sens aigu du terrain. L'objectif est de faire entendre la voix d'une oléiculture française, minoritaire, mais exigeante, dans un contexte de fortes tensions économiques et climatiques. Une présidence tournante « Ce n'est pas une élection de pouvoir, mais une présidence tournante. Il n'y a pas eu de bataille, c'est un passage de relais naturel », confie-t-il d'emblée. L'homme reste modeste, conscient que le poids de la France dans la production européenne d'huile d'olive demeure très limité. Mais derrière cette apparente discrétion se joue un symbole fort. « C'est aussi une manière de rappeler que la France existe da...

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